mercredi 23 novembre 2016

Et Notre-Dame-des Landes, pourquoi c'est toujours NON, à mes yeux.

La lutte DOIT continuer, malgré la décision du tribunal administratif de la semaine dernière


CAR...

Le carnet de commandes de Airbus est plein pour la décennie à venir :

source : http://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/washington-donne-son-feu-vert-a-la-vente-de-106-airbus-en-iran-618939.html


Washington donne son feu vert à la vente d'Airbus en Iran




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La compagnie nationale iranienne Iran Air avait signé en janvier un protocole d'accord avec Airbus pour l'achat de 118 appareils pour un montant de 10 à 11 milliards de dollars.
La compagnie nationale iranienne Iran Air avait signé en janvier un protocole d'accord avec Airbus pour l'achat de 118 appareils pour un montant de 10 à 11 milliards de dollars. (Crédits : © Handout . / Reuters)
Le Trésor américain a octroyé à Airbus une autorisation indispensable pour cette vente. Même si Airbus est un groupe européen, les produits vendus à l'Iran équipés à plus de 10% de matériels américains doivent recevoir le feu vert des Etats-Unis.
Les Etats-Unis ont accordé à Airbus une seconde licence pour la vente d'appareils à l'Iran permettant à l'avionneur de poursuivre les négociations sur la finalisation de l'accord conclu en janvier, a indiqué mardi Airbus.
"Nous confirmons que nous avons reçu notre seconde licence de l'OFAC (l'Office pour le contrôle des avoirs étrangers qui dépend du Trésor américain, ndlr) dans le cadre du protocole d'accord signé en janvier 2016 à Paris", a indiqué à l'AFP Airbus interrogé à la suite d'informations de presse. "Cela nous permet de poursuivre les négociations avec Iran Air sur la finalisation de l'accord d'acquisition", a ajouté le constructeur précisant qu'il ne ferait aucun autre commentaire sur ces négociations.

Protocole d'accord pour 118 appareils

En septembre une première licence avait été accordée à Airbus pour la vente de 17 moyen-courriers A320 et des long-courriers A330. La seconde licence couvre le reste de la commande, selon une source proche du dossier. La compagnie nationale iranienne Iran Air avait signé en janvier un protocole d'accord avec Airbus pour l'achat de 118 appareils pour un montant de 10 à 11 milliards de dollars. Pour sa part, Boeing avait conclu en juin un protocole d'accord pour la vente de près de 110 appareils. Les deux sociétés devaient obtenir l'accord du Trésor américain pour finaliser les contrats.
En vertu de l'accord conclu en juillet 2015 sur le programme nucléaire iranien avec les grandes puissances, une partie des sanctions économiques imposées à l'Iran a été levée depuis mi-janvier, permettant notamment une reprise de ses exportations de brut et une accélération de ses échanges commerciaux avec l'UE.
Les licences accordées par l'OFAC vont permettre d'entamer la modernisation de la flotte aérienne de l'Iran, même si aucun calendrier n'a été donné pour les livraisons des appareils.
(Avec AFP)
Autre source, autre info :

http://www.boursier.com/actions/actualites/news/airbus-livre-ses-premiers-panther-a-l-indonesie-707626.html

Crédit photo © Airbus Helicopters / Eric Raz


Et pourtant l'entreprise multiplie les fusions et menace l'emploi sur notre territoire...

Source n°1 :
http://www.challenges.fr/entreprise/aeronautique/au-moins-780-postes-menaces-par-la-reorganisation-d-airbus_439627

Source n° 2 :
http://www.europe1.fr/economie/airbus-prevoit-plus-de-1000-suppressions-de-postes-selon-fo-2908625


Airbus prévoit "plus de 1.000" suppressions de postes, selon FO


Airbus prévoit "plus de 1.000" suppressions de postes, selon FO
Airbus s'apprêterait à supprimer 1.000 postes@ AFP

Le constructeur d'avion européen Airbus prévoirait de supprimer 1.000 postes, d'après le syndicat Force ouvrière.

La restructuration de l'avionneur Airbus entraînera la suppression de "plus de 1.000" postes, accroissant les craintes de licenciements secs, a estimé mercredi le syndicat FO, tandis que la CFTC les évalue à 780 à ce jour.

Entre 780 et 1.000 suppressions de postes. Selon les informations préliminaires divulguées aux salariés lors de trois comités d'entreprise, dont le dernier en date s'est tenu le 15 novembre, le groupe européen s'apprête à supprimer "780 postes sans réelle justification", annonce la CFTC dans un communiqué. Interrogé, un porte-parole d'Airbus n'a pas souhaité faire de "commentaire sur des spéculations afin de respecter la loi qui oblige à d'abord discuter avec les partenaires sociaux".
"780 suppressions de postes" ont déjà été annoncées lors des récents comités d'entreprise, a confirmé Jean-Marc Escourrou, secrétaire FO (majoritaire). Mais un autre comité aura lieu jeudi, notamment pour les branches finances et achats généraux, et devrait ajouter plusieurs centaines d'emplois à ce chiffre, a estimé le secrétaire FO chez Airbus SAS (siège branche aviation commerciale, Toulouse). "À mon avis, on va dépasser les 1.000", a-t-il ajouté.

Une fusion qui fait craindre des licenciements secs. La direction n'a pas, lors des différents CE, évoqué de licenciements secs mais "plus vous avez de suppressions de postes, plus cela devient difficile à recaser", a précisé Jean-Marc Escourrou. "Plus ça va, plus il y a de craintes de licenciements secs", ajoute le responsable syndical, selon lequel il y a de fortes chances qu'Airbus annonce un PSE (Plan de sauvegarde de l'emploi, nouvelle appellation du "plan social").
La restructuration du groupe européen, baptisée Gémini, consiste à fusionner à Toulouse les sièges de la branche d'aviation commerciale (Airbus SAS) et du groupe (Airbus Group SAS). Cette fusion doit être effective en juillet-août 2017. Elle est destinée à éviter les "duplications" et à gagner en "agilité", selon la société. "On a un peu de mal à voir la logique stratégique. On voit surtout la logique financière", déclare Jean-Marc Escourrou.

Les secteurs de la stratégie et de la communication seront les plus touchés. Selon la CFTC, les départements les plus touchés sont la branche ISP (International Strategy Public Affairs, stratégie et affaires internationales), avec 75 postes supprimés sur un total de 243 ainsi que les services ICT (Information and Communications Technology), avec 110 suppressions. La réorganisation de la branche ISP, qui comprend notamment les prévisions d'évolution du marché, vise à réduire les coûts de 36 millions d'euros.
Les activités ICT actuellement basées à Suresnes, dans la banlieue parisienne, Ottobrunn, près de Munich, et Marignane, non loin de Marseille, seront transférées à Toulouse, précise la CFTC. Les sites de Suresnes et Munich regroupent à eux deux 1.200 personnes environ.


Si Toulouse finit par absorber St Nazaire, à quoi diable pourra bien servir le super aéroport de l'extrême Est du grand Ouest, à part à assouvir la cupidité de ceux qui ont monté la plus juteuse opération immobilière sur Nantes depuis 40 ans ?

CONTINUONS A DÉFENDRE LA ZAD !!! 

L'aéroport souhaité par les politiques Nantais s'avère chaque jour plus inutile que la veille !!!


Crédit Photos début et fin de billet : 'Tsuki - Clichés pris sur SGDB le 23 novembre 2016