vendredi 7 août 2020

Après les divers discours "Français, Françaises, je vous ai compris !" dont on voit la sincérité quand on découvre que le lobby de la betterave a obtenu une dérogation pour pulvériser un pesticide interdit depuis deux ans, Macron poursuit les célébrations de 2020 l'année De Gaulle :

 

 

 Question : Ne serait-ce pas le lobby français de l'armement qui envoie Macron faire le clown dans ce qui a toujours été pour nous la plaque tournante des ventes d'armes vers Moyen Orient et l'Afrique ?

 

Instructions : Envoyer Macron à Hong-Kong pour voir comment la Chine va réagir après un autre discours de ce genre.

Entre le Corona Virus et les bourdes de nos hommes politiques, a-t-on vraiment besoin d'autres signes pour savoir que l'apocalypse de Jean ValSansJean est en passe de se réaliser, mouhahahaha ?! 

 

 

 

 

PS : C'est ma première tentative de caricature ! Bon on ne reconnaît pas Macron, mais ça vient, ça vient ! Je sens que ça vient...


mercredi 26 février 2020

Cornélien choix de fin de mois

Je suis une ratée.



Comment ça, « mais non, t'es pas une ratée » ?!



Je m'excuse, quand à quarante-cinq ans le 26 du mois on se réveille à sept heur du matin avec un dilemme comme le mien, on est une ratée...



C'est quoi mon dilemme ?!



J'ai pris mon dernier cachet de mélatonine hier soir, et j'ai plus de jus de Cramberries.



Or il me reste...






Oui voilà, cinq euros trente-cinq dans mon porte-monnaie... En raclant les fonds de tiroir, je peux sans doute trouver deux euro de plus pour m'acheter de la mélatonine, et avoir une chance de m'endormir ce soir. Ça coûte sept euros quatre vingt dix, la mélatonine...






Et le jus de cranberries, ça coûte quatre euros quatre vingt dix.






Pour la bouffe, ça va. J'ai ce qu'il faut pour ne pas crever de faim ; je viens d'entamer mon sac de basmati de 10 kg acheté en début de mois, parce qu'il m'en restait du mois dernier, j'ai dans le frigo du tofu, des légumes frais (choux raves, carottes, patates, deux fenouils),






j'ai au congélateur deux steaks, des saucisses fumées (pour les lentilles et les haricots, crop bon, la saucisse fumée cuite aux oignons et aux carottes avec bouquet garnis pour donner du goût aux graines réhydratées !) et plein de poisson encore,





j'ai un fond de caisse de pommes en bas, j'ai un sachet de pruneaux pas entamé, des noix à casser, plein de plantes sèches à infuser pour me soigner...



... Ce qui reste de ma caisse de pommes achetée en début de mois ; c'est mon fruit préféré, après les figues...



La bouffe ça va.

Maintenant, j'achète au début du mois de quoi survivre pendant trente ou quarante jours, histoire de ne pas me retrouver gros jean comme devant le 20, comme ça m'arrivait trop souvent avant. Maintenant quand j'ai un dilemme cornélien de fin de mois, ça ne concerne plus jamais la bouffe...



Ça fait trois ans que je fais comme ça, depuis mon dernier état maniaque pas maîtrisé. Mon archange gardien m'a appris plein de trucs pour assurer ma survie, pendant que je courais partout comme la folle que je suis afin de me punir de mes péchés imaginaires en flippant comme une tarée de le voir en chair et en os, lui qui est pourtant totalement immatériel, mais d'excellent conseil...



Donc j'ai de quoi bouffer, mais...



Je dois choisir. Cramberries, ou mélatonine.



La mélatonine, c'est très important ; j'ai beaucoup de mal à m'endormir sans. J'ai essayé hier soir, parce qu'il ne me restait qu'un seul comprimé ; je n'ai pas réussi à m'endormir avant une heure du matin, après avoir pris mon dernier comprimé que je voulais me réserver à plus tard.



Pourquoi ?



Et bien parce que ça fait plus d'un mois que je prends des benzodiazépines prescrit par un médecin (mon médecin traitant et mon psychiatre, hein, je ne me procure pas des drogues en douce via internet pour pouvoir dépasser les doses prescrites à loisir, ne vous faites pas plus bêtes que vous "net, deux balles") pour m'obliger à dormir.



J'étais en phase maniaque, mon cerveau était en feu, et il m'était impossible de dormir sans recourir à des comprimés. 

C'est très facile pour moi de savoir que je suis en phase maniaque : ma paranoïa augmente, je crois dur comme fer que quand je chante je provoque la pluie, je fais des rêves chelou, et surtout, surtout je vois des trucs que personne d'autre que moi ne voit.



Genre des être immatériels, qui me regardent et vous regardent en ricanant. Bon, mon archange-gardien ne ricane pas ; c'est un mec super baraqué ultra sérieux, un généralissime des armées célestes, il commande plusieurs phalanges à la fois lors d'une tabula rasa, vous pensez bien qu'il n'est pas du genre à ricaner, même quand il vous regarder vivre n'importe comment ; non, c'est les autres, qui ricanent... Ils se frottent les mains parce qu'ils vont bientôt pouvoir nous anéantir, tellement on fait n'importe quoi de nos vies... 

Si, si, c'est prédit par un texte vachement célèbre, qui fait partie du canon biblique catholique d'ailleurs, donc vous devriez tous l'avoir lu au moins une fois si vous prétendez être de culture chrétienne, parce que c'est le minimum requis, quand même, au niveau religieux, lire le bouquin sur lequel se fonde vos croyances plus ou moins débiles... 

Donc le texte qui explique comment les anges vont venir tous nous exterminer à la fin, qui se rapproche dangereusement en ce moment, vous avez dû vous en rendre compte, je pense, avec les incendies un peu partout et la pollution dans les villes qui empêche vos gosses de respirer, tout ça, ben ça s'appelle la Révélation de Saint Jean... Enfin l'Apocalypse, quoi. Et donc les anges qui sont décrit dans ce texte, comme je suis totalement perchée, ben moi je les vois ricaner en nous regardant vivre...



Vous, vous vous en foutez, vous ne les voyez pas.



Moi je les vois, et leur présence ricanante m'angoisse.



En même temps je crois que c'est un peu normal de flipper parce que des gens vous regardent en ricanant, hein, c'est pas ça qui caractérise ma folie.



Ce qui fait tout le sel de mon existence de barrée, c'est le fait de voir des êtres de lumières que je ne suis pas sensée voir, puisque personne, à part les fous, ne les voient...



Et des fois, c'est même pas des mecs avec des ailes et une auréole que je vois avec mon cerveau malade qui interprète tout et surtout n'importe quoi, de travers...



Non, c'est des trucs que je mets en relation dans ma tête et qui m’obnubilent, alors que vous, ça ne vous viendrez même pas à l'esprit, ni de les mettre en relation, ni d'obséder dessus comme une tarée.



Genre, il y a deux semaines, je vais à la Communauté de Communes pour faire ma mise à jour sur mon blog, et sous le pont ferroviaire avant d'arriver à destination, il y avait un chat mort. Un chat identique en couleur à un des miens, alors ça m'a foutu un coup méchant. 

Déjà j'ai mis une plombe à décider si c'était sain ou malsain pour moi de passer sous le pont : un chat mort, c'est un intersigne ; croiser la mort de bon matin, c'est rarement de bon présage.



Alors j'ai changé de trottoir, et je me suis obligée à passer sous le pont en répétant à mi-voix un mantra destiné à briser le maléfice et à me rassurer : « c'est pas mon chat, celui-là je ne le connais pas ; c'est pas mon chat, celui-là je ne le connais pas ; c'est pas mon chat, celui-là je ne le connais pas ; c'est pas mon chat, celui-là je ne le connais pas ; c'est pas mon chat, celui-là je ne le connais pas ; c'est pas mon chat, celui-là je ne le connais pas ; c'est pas mon chat, celui-là je n... »



Vous voyez le style.



Les psychiatres appellent ça un comportement psychotique typique d'une personnalité atteinte de troubles schizo-affectifs.



Moi j'appelle ça apprivoiser le réel pour ne pas me laisser bouffer toute crue par lui ; chacun son jargon, et les diplômes que les médecins sont si fiers d'avoir obtenu seront bien gardés.



En tous les cas, en arrivant à la Communauté de communes, je me suis empressée de raconter ma mésaventure à la dame en charge de l'accueil, parce que j'étais bouleversée. Ouais, chuis une petite nature, un chat mort, ça me bouleverse. Qu'est-ce que vous voulez ; ça fait partie des symptômes : j'ai les émotions à fleur de peau, et je prends tout mal.



C'est pour ça que ça m'a été diagnostiqué comme handicap, d'ailleurs, parce que ça m'empêche de vivre, alors que vous, vous avez la chance que ça vous en touche une sans bouger l'autre : vous en avez rien à battre. Mais rien du tout. Au pire vous faites un écart sur la route pour le tuer, le chat ; vous avez lu dans Sciences et vie ou vu à la télé qu'il y en a trop, des chats, et qu'à cause d'eux il n'y a plus d'oiseaux dans les campagne, alors que la raison pour laquelle il n'y a plus d'oiseaux dans les campagnes, c'est pas les chats, c'est les saloperies qu'on appelle avec beaucoup de pudeur « produits phytosanitaires », pour cacher qu'en fait, ce sont des produits encore plus efficaces que le gaz moutarde dans les tranchées et le gaz prussique dans les chambres à gaz : ça tue tout, absolument tout. 

Deux guerres mondiales pour tester la chimie sur les humains, et s'assurer que c'est bien efficace, avant de balancer tout ça dans la nature, comme ça, ces deux guerres, ben c'était ni du temps, ni des vies humaines, ni de l''investissement perdu... 

D'ailleurs c'est aussi développé par Bayer, les produits phytosanitaire, comme le gaz moutarde et comme le gaz prussique ; ça prouve bien à quel point ils sont efficaces, nos petits chimistes en herbe qui ne veulent pas d'herbe dans nos campagnes sous prétexte d'améliorer le rendement, comme ils ne voulaient pas de gène juif dans leur sang de bons à-ryen (ouais je la fais souvent, celle-là, mais je l'aime bien) pour améliorer la race humaine et qui ne voulaient pas non plus de soldats ennemis dans les tranchées d'en face pour gagner la guerre...


bayer pour les chiens mais pas les chats, c'est marqué en bas...



Je ne sais pas s'ils sont doués pour préserver la vie comme il le prétendent, mais en tous les cas, en mort, ils s'y connaissent.






Bref, je croise un chat mort sous un pont ferroviaire, (peut-être un chat qui a croisé un chien BAYER, allez savoir, après tout, j'accuse les voitures, mais qu'est-ce qu'on en sait, à la fin ?!) ça me bouleverse... Et puis je décide que je refuse que ça me gâche la journée, alors je la fais, ma mise à jour sur mon blog, que je suis en train de raconter ma visite au Domaine de la Garenne Lemot de juillet dernier, et que c'est un des meilleurs souvenirs de mon année 2019, avec la visite à l'expo de Terre de Trésor à Châteaubriant que j'ai adoré aussi...



Et puis je rentre chez moi, en passant par un autre chemin : au lieu de passer sous le pont, je longe la voie ferrée, ce que je n'aime pas faire, parce que c'est par là que passe tous les camions du département et tous les fous du volants qui roulent beaucoup trop vite, explosant le 50 réglementaires pour rouler à 80 km/h voire 90, quand c'est pas cent carrément ; vous comprenez, ils sont très pressés, ils ont des vies hyper importantes, il est impératif qu'il aillent d'un point A à un point B le plus vite possible et tant pis pour les chats, les gosses qui sont susceptibles de traverser, l'empreinte carbone que leur vitesse inflige à la planète, et accessoirement la pauvre fille cinglée qui a peur des chats morts et qui marche le long de cette route super dangereuse alors que la route en question est sensée être en plein cœur de bourg...



Rue Gabriel Deshayes, je croise tout à coup la route d'une souris. Une souris complètement dingue, qui fait des bonds de cabri, manque de se payer une voiture, court dans tous les sens avant de trouver refuge sous un portail, sans avoir attiré mon attention sur sa folie encore plus furieuse que la mienne, parce qu'elle a failli finir sous mes chaussures à force de cabrioler sans regarder ni devant ni derrière elle...



Et là, une pensée fulgurante me traverse : le chat est mort, les souris dansent.



Alors tout à coup, le petit chat mort sous le pont, ça me paraît moins tragique ; c'est vrai, c'est moins grave que ça en a l'air, la mort des uns permet à d'autres de souffler, voire de danser... Et puis tout à coup je flippe. Pourquoi ? Mais parce que j'ai croisé la route de cette souris précisément. Comme pour me rassurer, me consoler, me rendre le sourire... Dieu existe, et il m'envoie d'abord des chats morts pour me faire flipper puis des souris qui dansent pour me faire sourire, histoire de me faire coucou... 

Et sans transition, ma folie m'embarque : je ne vis pas dans un monde réel, ici c'est un enfer fabriqué par un dieu totalement cinglé et complètement pervers narcissique qui a fait une terre de souffrance pour se repaître de nos douleurs à tous, humains, animaux, plantes parce qu'il est sadique de chez sadique et Sade à côté c'est un très petit joueur alors qu'il pratique quand même l'infibulation sur les vierges, dans ses textes... Ah vous n'avez pas vu ça, dans ses écrits... Ben c'est que vous n'avez pas bien lu, ou vous avez retenu que ce que vous avez voulu : vous avez pensé avec emphase en refermant ses bouquins remplis d'atrocités : « Sade grand penseur libertaire devant l'Eternel », alors que sa liberté consistait quand même essentiellement à prendre plaisir à la souffrance sexuelle des filles qu'il éduquait à devenir des femmes sensées prendre leur pied dans la souffrance... Pas étonnant qu'ils s'entendent comme deux larrons en foire, l'Eternel et lui ; ce sont deux enfoirés, ces deux pervers narcissiques de mes deux.



Mais pour en revenir à mon chat mort et à ma souris qui danse, ben derrière, pendant trois jours il a fallu que je lutte pied à pied, seconde par seconde contre l'envie de me tuer pour faire chier le dieu qui m'a obligé à naître sur cette foutue planète où je végète en faisant rien de bien constructif de ma vie à part souffrir comme une tarée entre la fibromyalgie et toutes mes maladies chroniques auto-immunes contre lesquelles y aucun remède... 

Ben oui, moi je suis folle, je n'ai pas le choix de ce que je pense, et je ne peux rien faire comme vous, parce que je ne vois pas le monde comme vous... Vous, un chat mort, une souris qui danse, vous ne faites même pas le lien entre les deux, moi ça m'obsède au point d'en perdre le sommeil, et quand je perds le sommeil, je perds la tête.



En phase maniaque, je n'arrive plus à dormir que par des phases de dix ou vingt minutes... Par jour.



Vous imaginez ça, vous qui adorez vos grasses matinées du dimanche, ne pas pouvoir dormir plus de vingt minutes par jour, juste parce que vous n'avez tellement plus confiance en ce monde tut à coup que vous le surveillez comme le lait sur le feu, et du coup vous interprétez tout de travers ?!



Vous voyez, j'ai besoin de dormir. Donc j'ai eu besoin de mes benzodiazépines. Mais... C'est marqué sur la notice qu'en aucun cas il ne faut dépasser la durée de traitement conseillée de un mois. Pourquoi ? Ben parce que, comme tous les médicaments, ça vous bousille quelque chose quand ça vous répare quelque chose. Les benzodiazépines, chez moi, ça bousille le pancréas et ça fragilise mes nerfs. Quand j'en consomme trop longtemps, ça me donne des torticolis géants, avec des putains de nœuds entre les épaules à donner des cauchemars à un kiné ou un ostéopathe, parce qu'ils sont impossibles à défaire...



Donc je dois les arrêter de temps à autre, et alors je dois affronter le fameux effet rebond.



Ça c'est un truc génial, une invention humaine extraordinaire : les mecs ils inventent des comprimés pour vous faire dormir qui finissent par provoquer des insomnies si vous prolongez de trop leur utilisation...  C'est tip-top, comme invention, n'empêche. Tout ça pour pas dépénaliser l'usage du cannabis comme médicament... Sans déconner, c'est le seul truc qui me fait dormir comme un bébé, le cannabis. Même en phase maniaque. Je fais des siestes de deux heures après avoir pris l'équivalent d'un joint par vaporisation (le tabac, c'est tabou, on en viendra tous à bout), même au plus au de mes phases maniaque. Mais... Il y a des études faites par des gens très bien qui prouvent que je suis dingue parce que je consomme du cannabis.



Si, si...



Ma mère, elle n'a jamais fumé un seul joint de ça vie et elle est complètement cramée dans sa tête parce qu'elle ne dort pas assez, elle nous a fait une vie infernale tout le temps qu'on a vécu avec elle, mais c'est pas la génétique qu'elle m'a transmise, mon problème. Naaaaan... C'est le canna...



Je vais vous dire une bonne chose, parce qu'il va falloir vous le mettre dans le crâne une bonne fois pour toutes : sans cannabis, j'aurais été incapable de suivre les études que j'ai suivies, parce que ça calmait mes angoisses avant les examens, et ça me permettait de faire des nuits entières et d'arriver en pleine forme et en pleine possession de mes moyens à l'examen. Ma mère elle croyait que ça m'empêchait d'étudier, alors elle a décrété que j'avais mené une vie de barreau de chaise pendant mes études, alors qu'en fait, ma maîtrise je ne l'aurais jamais eu sans cet anxiolytique naturel dont j'ai commencé à faire usage à partir de 23 ans ans, pas avant (il ne faut pas en consommer avant : le cerveau n'est pas encore fini d'être formé...)



Moi, j'avais des dissertations et des commentaire de texte de quatre heures à me farcir pour les réussir, mes partiels ; il fallait pondre dix pages de choses intéressantes, manuscrites par dessus le marché, je ne vous raconte pas l'état de mon canal carpien à présent, et dûment argumentées, construites thèse anti-thèse synthèse pour avoir la moyenne et continuer les études en question... Tous les six mois, on y passait, sans compter les pensums qu'on devait rendre sur l'année en travail personnel à la maison... 

Et dire que ma mère a osé me balancer que j'avais jamais eu mes diplômes, alors que c'est la seule chose que j'ai réussi, dans ma vie, mes études... 

C'est ma seule gloire et ça le restera, vu que personne n'aime ce que j'écris, à commencer par ma sBIIIIPe de mère qui n'en a jamais lu une seule de mes dissert', et de toutes façons elle n'aurait pas eu le niveau pour les piger, les élucubrations que mes profs exigeaient de moi pour avoir une note propre à me donner une mention... Même eux des fois ils ne pigeaient pas ce que je disais, alors pour se donner l'air d'avoir compris, ils notaient "très bien" dans la marge... Ouaip, j'ai eu une mention sur mon diplôme de maîtrise... Trop fière que j'étais, surtout quand on voit la façon dont j'ai eu mon bac au rattrapage : on peut dire que je revenais de loin... Et paf, la baffe que ma mère elle m'a mise, en m'annonçant qu'elle ne me croyait pas, et qu'elle restait persuadé que je ne l'avais pas eu, mon diplôme...



Vous me direz, il vaut mieux entendre des trucs comme ça que d'être sourd...



Mais à bien y réfléchir et vu comment ça a pourri le reste de ma vie, il aurait mieux valu que je le sois, sourde. 

En plus ça m'aurait donné un avantage, d'avoir un handicap reconnu au moment de mes études... Sourd, c'est quelque chose de concret, comme handicap ; mais folle... Folle ce n'est pas... Vous voyez ce que je veux dire, c'est pas concret concret. Et puis ça se voit pas, non plus. 

Sourd, vous avez un appareillage vous parlez comme si vous avez une patate chaude dans la bouche, trop fort, parce que vous n'entendez pas votre propre voix... 

Folle, ça ne se voit pas du tout. Ça ne se voit tellement pas, que mon père, il ne devait pas s'en rendre compte avant dix années de mariage, et quinze années de calvaire, que sa femme avait un grain très sérieux... 

Et puis côté scientifique, la folie, c'est compliqué : moi j'ai trois ou quatre diagnostiques différents pour essayer de définir ce que je suis : trouble schizo-effectifs, personnalité psychotique, paranoïaque, mégalomanie... Si, si, je suis mégalomane : je me prends pour la Reine du monde, parfois. Surtout quand les souris viennent danser sous mon nez, quoi, et que le petit chat est mort.



Bon alors voilà, tout ça pour dire que j'ai BESOIN d'acheter mes comprimés sublinguaux de mélatonine et donc il me FAUT 7,90 euros pour me les payer.



Non, c'est pas remboursé par la sécu : les mecs qui produisent la mélatonine ne font pas partie d'un lobby assez puissant pour influencer les médecins ayant voix au chapitre afin d'obtenir l'inscription de la mélatonine sur la liste des médicaments remboursés par la Sécurité Sociale.



C'est devenu compliqué, de faire pression sur le gouvernement pour être reconnu comme médicament, parce que y a plus de sous dans les caisses de la sécu... Enfin... Y en a jamais vraiment eu, en fait ; si, peut-être pendant ces fameuses trente glorieuses, qui l'ont surtout été parce qu'on sortait de la guerre et y avait tout à reconstruire ; du coup tout le monde avait un emploi et cotisait tout bien comme il faut... Mais depuis qu'on paye les retraites de ces cBIIIIIIIPs qui nous ont pourri la planète avec leur société de surconsommation, bien y a plus de tunes pour ce genre de truc.



En plus je crois qu'il y en a un, de comprimé de mélatonine remboursé par la sécu.



Mais mon médecin ne me le prescrit pas. 

Ben non, il me dit que c'est en libre-service ; y a pas besoin d'ordonnance, quoi. Sauf si vous voulez être remboursé... Mais il y a plus de sous dans la caisse, alors les médecins, qui veulent continuer à voir leur revenus garantis par la Sécu, ben ils font faire des économies au système sur ce qui ne va pas les empêcher de vivre eux, quoi. Mon médecin, il l'aime sa décapotable... 

Non je déconne. 

Enfin pas complètement, il a vraiment une décapotable... Mais c'était une petite folie qu'il s'est payé genre y a dix ans quand il a fait sa crise de la quarantaine : au lieu de plaquer sa femme et de se payer un divorce qui l'aurait ruiné, il s'est payé une voiture de sport ; et c'est maintenant qu'elle le ruine : elle lui coûte un bras en assurance et elle est complètement décotée à l'argus, et il n'a plus les moyens de la changer, quoi... 

Tout le monde à ses problèmes, en fait, c'est ça qui est rigolo, avec notre société. Moi je me plains et j'analyse un truc qui me fait chier : j'ai pas les moyens d'acheter à la fin du mois la mélatonine dont j'ai besoin pour pas déclencher une crise de manie, et lui, ben il doit mettre de l'essence dans sa caisse qui comme elle va super vite, ben elle suce grave... Il n'a pas les moyens non plus ; comme quoi, c'est bien foutu, la vie... Personne n'est vraiment riche. Tout le monde se croit riche, mais personne ne l'est vraiment. 

La preuve, les riches ils vous expliquent toujours pourquoi ils n'ont pas les moyens de payer leurs impôts, alors...



Donc mélatonine, achat obligatoire.



Mais j'ai aussi besoin d'acheter mon jus de Cramberries à 4,90 euros le flacon au super U.



Pourquoi ?



Eh bien parce que j'ai, comme tous les ans à cette époque précise, une infection urinaire carabinée, qui veut pas partir, même avec des antibiotiques. J'ai un terrain favorable : ma mère a fait toute sa vie ce qu'elle appelait des cystites ; maintenant ça s'appelle infection urinaire, mais c'est pas parce que ça a changé d'appellation contrôlée que c'est moins pénible à vivre. A chaque fois que mon appareil sexuel s'enflamme (ovulation, excitation sexuelle hors mariage, mouhahaha), paf, j'y ai le droit : la vulve (si on m'a dit que vulve c'est moins vulgaire que chatte. C'est ma chatte Diane qui me l'a dit) qui brûle, d'abord, puis la vessie qui me fait souffrir et si je fais rien à part boire de l'eau en espérant que ça passe tout seul, ben paf ! Ça remonte dans les reins, et là... Là c'est plus grave, bien sûr, parce que ça peut me donner une insuffisance rénale chronique, quoi...



Il y a trois ou quatre ans, j'ai fini aux Urgence de Redon, avec les reins qui me faisaient hurler de douleur, mais je ne hurlais pas, parce qu'il paraît que les grandes douleurs doivent être muettes, c'est mieux. C'est mieux pour le personnel médical, c'est sûr. Si tu gardes tes gémissements pour toi, ils culpabilisent moins.



Genre : tu arrives à onze du soir aux urgences de Redon, avec l'impression que tes reins en feu sont littéralement labourés, c'est à dire qu'un mec particulièrement pervers est en train d'y tracer des sillons avec un soc de charrue pour y planter de la souffrance en veux-tu en voilà que ça pousse comme de la chienlit pas éradicable par les produits phytosanitaires de Bayer, celle-là ; ils font ta bandelette urinaire à une heure du matin et le diagnostique tombe... à quatre heures du matin. Ils te renvoient à cinq heures chez toi, avec charge pour toi de trouver la pharmacie de garde à la Chapelle des Marais... Depuis Redon, si, si...





Ils ont même plus honte maintenant les urgentistes.



En même temps, ils n'ont pas le choix ils sont obligés, le gouvernement n'arrête pas de dire qu'il n'y a plus de sous pour soigner les gens, alors... Comment tu veux qu'ils aient honte de te renvoyer chez toi après huit heures de dégustation gratuite et une ordonnance que tu dois te taper trente bornes (oups 40, heureusement que j'ai vérifié, hein : à vue de nez, je perdais dix km) en pleine brousse et en pleine nuit en plus pour aller chercher un médicament miracle qu'ils ne peuvent pas te fournir parce qu'ils n'ont plus de crédit pour avoir une pharmacie de garde à Redon, sans déconner ?! Qu'est-ce qu'ils y peuvent ?! Ils ne peuvent pas avoir honte... C'est pas à eux d'avoir honte, hein madame Buzyn, qui s'est barrée en courant faire campagne à Paris parce qu'elle ne savait plus comment dire non à ses anciens collègues...

Déjà que les pauvres, ils ont trop l'impression d'avoir fait un serment d’hypocrite au moment de valider leur cursus universitaire de ouf, parce qu'ils n'arrivent pas à soulager les douleurs chroniques comme les miennes, alors ils vont pas en plus avoir honte de s'être farci sept ans d'études et quatre de spécialisation qui leur a coûter le bras droit ou la jambe gauche (c'est pour ça que c'est bancale, notre système, sans doute, c'est la jambe gauche qui manque aux médecins qui ont dû prendre un crédit sur vingt ans pour faire leurs études, qu'ils n'arrivent même pas en fin de compte à te soigner et qu'ils z'ont conscience que tu coûtes un (fric fou) (pognon de dingue) (rayez la mention inutile) à un système qui n'a plus confiance en lui-même pour aider les gens qu'ils ont juré d'aider en invoquant le premier médecin reconnu, Hippocrate, alors qu'il y en a eu beaucoup d'autre avant ce Grec qu'on admire tant : on a découvert un squelette de Cro-Magnon ou de Néandertal, je sais plus, posé, sur un lit de plantes médicinales dans une grotte ; c'est la preuve que l'humanité n'a pas attendu les Grecs pour se soigner, hein...) pour devoir avouer leur impuissance à traiter une simple infection urinaire, quoi merde !...



Du coup, maintenant, j'ai pris le pli : ça brûle ? Je bois du jus de Cranberries.



Alors d'après Science et vie, ça ne marche pas.









Mais d'après National Geographic si si, ça marche très bien.



les plantes qui soignent, un numéro qui a eu l'heur voire le malheur d'agacer la rédaction de science et vie, qui s'est dépêchée de contre-attaquer avec son petit entrefilet mesquin







Ça soigne pas, c'est vrai, c'est-à-dire que ça n'élimine pas les bactéries en cause dans les infections urinaires, mais les quadruples voire quintuples acides de fruits contenus dans la baie de cranberries (les triple, ça sert seulement dans les shampoings pour vous faire le cheveu souple et brillant, en pleine santé, quoi, genre Fructis de Garnier, 

Marc Laroche shoot les cheveux en mouvement

mouvement de tête pour faire gicler les cheveux et trop vous prouver avec Fructis de Garnier, vos cheveux, ils sont en pleine santé, contrairement à votre vessie, hihi) décollent les bactéries de la paroi urinaire et l'empêche de se boucher....



Et mon expérience confirme.



Pendant deux ans, les infections urinaires, je leur ai rigolé au nez ; mon pharmacien m'avait trouvé un super médicament, à 15,90 les quarante cinq comprimés à croquer d'un concentré de baies de cramberries et de bruyère.







J'en croquais un joyeusement quand je sentais la vulve commencer à me brûler, et mouahahahahahaha ! Rien à foutre, de l'infection urinaire. Ce qui prouve bien que ça marche le cranberry, quoi, n'en déplaise à ces bitards de sciences et vie qui se permettent de dire ce qui est prouvé scientifiquement ou pas comme croyance populaire... 

En même temps, qu'est-ce que tu veux faire confiance pour savoir ce qui soigne à des gens dont la une, des fois, c'est ça :



Les poules ont largement le temps de se faire pousser des dents avant qu'on ait des ordinateurs quantiques à la maison, je vous le dis...



Ils sont tout juste bon à lancer des polémiques et à faire du sensationnalisme avec de la science-fiction qu'ils érigent en science tout court ; s'ils soignaient des gens, avec ou sans cranberries, ben ils auraient des diplômes de médecin et ils seraient aussi impuissants que le mien ou les urgences de Redon à me soigner, et toc, d'abord !



Bon le problème, c'est que ce médicament génial qui marchait super bien, ben il a été arrêté. Il est remplacé par une poudre à diluer, à 27,90 euros le lot de deux boites de vingt sachets que ça fait plus d'emballage donc plus de pollution pour la même efficacité, avec moins de produit et moins de prises (20 fois deux = 40, et pas quarante cinq comme avec l'autre produit qu'ils ont arrêté de fabriquer, sans doute parce qu'il était si efficace... Ça soignait trop bien les gens, du coup c'était chiant, ils en vendaient moins, les pauvres...)... On n'arrête pas le progrès, surtout quand il s'agit d'exploiter les abrutis ayant des dilemmes de fin de mois comme moi, quoi...



Mais revenons à mes moutons... 

A la fin de ce mois-ci, je dois donc choisir entre soigner ma tête en préservant mon sommeil, ou préserver mes reins en ne soignant pas cette foutue infection urinaire à qui visiblement les antibiotiques qu'on pourrait me prescrire ne font de toute façon même pas peur parce qu'elle revient toujours, tout ça parce qu'il me reste que ça dans mon porte-monnaie pour finir le mois...







Non, j'exagère, il me reste en plus de ça dans mon porte-monnaie, ça sur mon compte :







Mais je ne peux pas les retirer. Ben non ; il reste un prélèvement à passer de quatre euros et quelques, donc après, y a plus que... neuf quelque chose, quoi. Que je ne peux pas retirer au distributeur de billet, puisque les billets de neuf euros, ça n'existe pas...



Donc en valeur absolue (vous avez vu, j'ai bien retenu les notions en maths au collège, hein...), je n'ai pas à choisir entre mélatonine et cramberries, mais en pratique, je suis obligée de choisir entre les deux...



Alors qu'est-ce que je vais faire : préserver mon sommeil, et ne pas déclencher un état maniaque, ou empêcher l'infection urinaire que j'ai de migrer vers les reins pour les flinguer...



Putain, j'ai l'impression d'être devant le même problème qu'au second tour de la présidentielle, j'ai le choix entre la peste, Marine LePen, et le choléra, Emmanuel Macron. 

Ben si... 

Macron, c'est le choléra ; il est en train d'enterrer à coup de pelle (49-3, que ça s'appelle, sa pelle, maniée par son délicieux premier ministre, Edouard Philippe... 'Tain, de vous à moi, tous les bitards premier ministre, ils ont toujours ce prénom : Edouard Philippe, Edouard Balladur... Et ils se cassent d'ailleurs tous les dents sur les même réformes, c'est rigolo...) les ruines qui restent de notre système de solidarité, parce que les gens comme moi, on a le culot de coûter à la société un pognon de dingue !!! 

Franchement, vous avez été teubés, de voter au deuxième tour. Au pire, pour faire chier Macron, vous auriez dû voter LePen, au moins on les connaissait, les symptômes contre lesquels on aurait eu à lutter après... Avec Macron, l'entourloupe, vous ne l'avez pas vu venir... ^^



Et je crois que je vais faire comme au second tour de la présidentielle, je vais voter « allez tous vous faire eBIIIIIIPr ! Je veux ni l'un ni l'autre ! » sur une belle feuille de papier blanc.



Parce que au pire, qu'est-ce que je risque ?



Soit je vire définitivement dingue, auquel cas il faudra me faire admettre en psychiatrie pendant un mois, et ça va vous coûter à vous une blinde, parce que les séjours en HP, ça coûte une fortune... Et là, d'ailleurs, mon infection urinaire risque d'être prise à temps avant de flinguer mes reins et sera soignée avec le remède de cheval que je ne peux pas me payer, parce que comme j'attends la réponse de la sécu pour ma mutuelle, ben, en fait j'ai pas les moyens ni d'aller chez mon médecin ni de payer la bandelette urinaire nécessaire pour trouver la bactérie qui infecte ma vessie et la traiter avec le bon antibiotique pour l'éradiquer...



Soit je laisse l'infection urinaire remonter dans mes reins pour les flinguer définitivement et comme on me trouvera pas de rein à me greffer à temps à temps, ben je vais mourir, et le cercueil, ben c'est vous qui allez le payer, et vous savez combien ça coûte, un cercueil ? Aussi cher qu'un séjour en HP, mouhahahaha !!! Je sais, j'ai vu la facture, pour celui de mon père, alors...



Je crois que je vais laisser tomber les reins, en fait.



Parce que j'en ai de toutes façons tellement plein le cul de vivre cette vie de merde à laquelle mes parents ont eu la bonté de me condamner en me mettant au monde, puis à laquelle ils m'ont lâchement abandonnée quand ils se sont aperçus que je n'avais pas les capacités mentales pour réussir à devenir quelqu'un de bien, c'est-à-dire quelqu'un qui paye ses cotisations sociales rubis sur l'ongle avec un emploi gratifiant et plein de prestige dont ils auraient pu se vanter auprès de leurs amis (vous savez, genre : "Ah ma fille... Eh bien ma fille est professeur au COLLège de FRANce"), un emploi auquel ma maîtrise de lettres modernes qu'ils se sont arraché la peau droite des couilles pour me faire avoir tout en affirmant que je ne l'ai pas eue, parce que bon, tout était bon pour me programmer à être une ratée, ma maîtrise disais-je aurait dû pouvoir me faire prétendre... Ma maîtrise qui n'existe même plus d'ailleurs, merci les réformes gouvernementales qui donnent définitivement raison à ma mère : je ne peux pas décemment avoir eu un diplôme qui n'existe pas, si ?! ^^



La mort, ça a l'air plus gratifiant que la vie, vu de la mienne.



Ben si, désolée...



Essayez, vous, de vivre avec une maladie à la con qui vous bouffe le cerveau et vous fait prendre des vessies pour des lanternes, seule avec trois chats qui font la tête quand il n'y a pas de sheba au menu du soir, sans mari qui vous aime, parce que vous avez à cœur de  ne pas lui faire subir ce que votre mère a fait subir au sien, qu'elle a fini par le poursuivre dans tout l'appartement avec un couteau en l'accusant d'être le diable, non sans l'avoir préalablement traité de sale juif aux pieds fourchus ; sans enfants, pour pas leur faire subir ce que vos parents ont été tellement aimable de vous faire subir depuis votre naissance, je vous cite dans le désordre : comparée à un éléphant de mer à l'adolescence, faite garder par un pédophile notoire accessoirement alcoolique et encore plus accessoirement grand-père maternel au tendre âge de trois ans et demi, obligée de déménager tous les deux/trois ans pour visiter pleins de pays sauf le sien, faite naître même pas en France mais à Bruxelles pour bien compliquer la vie administrative à l'âge adulte... 

Vivre sans un gramme d'amour, sans un gramme de reconnaissance, à part celle que mon dévoué archange gardien toujours là pour moi, mais je vous signale qu'il n'existe pas, d'après vous, alors... 

Vous voyez comment je l'ai profond quelque part où ça fait très mal, la vie ?!



Ouais, essayez de la vivre ma vie... Avec les douleurs que les médecins boudent de vous reconnaître alors que le diagnostique émane quand même d'un neurologue ("la fibromyalgie ?! Qu'est-ce que c'est ça, encore ?!" réaction d'un médecin diplômé à qui j'en avais parlé et qui lui étais persuadé que tous mes problèmes sont dans ma tête ; c'est plus pratique à diagnostiquer, vous comprenez... "Vous êtes folle donc vos souffrances, c'est dans la tête", c'est simple, c'est carré, et ça évite les ordonnances qui coûte cher à la sécu, et tant pis pour vous)... 

On verra si vous ferez encore les malins à vanter les qualités de cette putain de vie que vous crevez de trouille de lâcher, malgré ce fameux baptême sensé vous assurer la vie éternelle, ce qui prouve entre nous quand même à quel point vous y croyez, aux promesses des religions que vous nous imposez à coup de bûcher et d'holocaustes sensés vous attirer les faveurs de votre dieu de merde pour le bien de tous, hein, les... les gens...



Ouais essayez ma vie de folle qui vous coûte un pognon de dingue.



Moi, je vais allez pisser en gémissant de douleur, merci les cranberries que je peux plus prendre pour me soulager, même comme placebo.


(bon et si vous avez aimé la lecture de ce billet, bon je suis au regret de vous dire que vous êtes sûrement un peu maso, vu comment j'insulte tout le monde dedans, mais vous pouvez en lire un autre, qui est aussi très bien, très explicatif quant à ce que c'est, la vie d'une folle dont personne ne veut :  https://apprentiessages.blogspot.com/2020/01/le-debut-de-la-fin.html )

Reste Zen, ma belle, Zen...

On voit de tout, dans les voiture des gens, c'est rigolo, non ?

... Reste en équilibre, ma belle...

Non,je n'ai pas remarqué que j'avais l'air plus stable ;  j'ai remarqué que j'avais juste l'air con, sur un seul pied, devant le super U, que tous les passants me regardaient comme si j'étais tarée...

Tu as toujours des idées pourries.
Mais non
Mais si. Vas-y, mets toi sur un pied devant tout le monde ; tu vas voir comment les gens te regardent...
Ils ne voient pas.
Enfoiré.

... Même si c'est comme ça que ta mère te voit ...

Carte trouvée devant le super U, vendredi dernier... C'est pourquoi que j'étais super déprimée, après... T_T

Ah non, t'abuses, ma mère elle me traitait d'éléphant de mer :


Rien à voir !

Rien...

(se met à sangloter, inconsolable, tandis que l'archange la prend dans ses bras pour la serrer contre lui)

Moi je te verrais toujours belle comme...

Vous voyez les petits piou-piou ? ce sont des pluviers, et ils sont trop mignons, à la plage... Ils se mettent en bande et ils courent comme des dératés sur le sable, derrière chaque retrait de vague, pour becqueter les vers qui remontent avec l'eau qui se retirent... Ils trottent ils trottent à la vitesse de l'eau, à la vitesse d'un cheval au galop et je ne sais pas pourquoi, je trouve ça super kawaï chiba, allez savoir pourquoi... Normalement ce sont des migrateurs, et cette année... Ben cette année, ils ne sont même pas partis O_o

... Comme...


... La Terre, bleue comme une orange ! Nan ?

... Parce que tu es la seule à remarquer ce que personne ne voit ...


Vous voyez la tache de lumière à droite du soleil ? C'est la corne d'un halo solaire... Il ne s'est pas concrétisé complet, il y avait trop de nuage, mais il y avait un début... C'est ma saison préférée, celle des halos solaires...

Petite explication wikipédia vite fait sur ce que vous voyez ici, c'est i/i' la parhélie de 22° :

Météorologiquement, il est défini plusieurs phénomènes optiques de ce type. Dans la figure ci-dessous, il y a autour du Soleil (S)4 :





    (a) Le « petit halo », cercle décalé de 22° par rapport à la source lumineuse, blanc avec une frange intérieure rouge ;
    (b) Le « grand halo », cercle décalé de 46° par rapport à la source ;
    (c et c') Arcs tangents supérieurs ;
    (d) L'arc supérieur de Parry ;
    (e) L'arc circumzénithal, centré sur le zénith ;
    (f, f') Arcs infralatéraux ;
    (g) Arc tangent inférieur ;
    (h, h') La colonne lumineuse, colonne verticale apparaissant à la verticale du Soleil à son lever ou coucher ;
    (i, i') La parhélie de 22°, ou « faux soleil », tache de couleur apparaissant à l'horizontale du Soleil, décalée de 22°. Le même phénomène peut se produire avec la Lune et prend le nom de parasélène. La paranthélie est similaire au parhélie, mais située à d'autres endroits sur le cercle parhélique (nommé parasélène avec la Lune) :
        (j, j') Parhélie de 46° ;
        (l, l') Parhélie de 90° ;
        (m, m') Parhélie de 120°.
    (k) Le cercle parhélique, suivant le cercle parallèle au sol et passant par le Soleil.

... Je t'aime ...


Bah oui, ils se reproduisent en ce moment. Fin février : un mois à deux d'avance sur d'habitude... C'est une catastrophe écologique d'une ampleur cosmique, vers laquelle on va. T_T

... Sois folle, il n'y a que comme ça qu'on peut comprendre la beauté de ce qui a été créé...


Vous voyez le zodiaque, là bas sous l'horizon ?

Ben j'ai pas tout compris ; c'était les sauveteurs en mer et ils sont sortis, pour une raison pas des plus claires, parce qu'ils avaient rien à sauver... 

P'têt qu'ils voulaient juste se faire photographier sur mon blog... ^^

En tous les cas, moi ça m'a fait plaisir de les voir... Les sauveteurs en mer, la sécurité civil, les pompiers, les gendarmes, les militaires... Les uniformes, je kiffe trop ça.