mercredi 13 mars 2019

Jesus n'est pas le messie annoncé par les prophéties, n'en déplaisae à Dieu "son" père...

Les foutaises de proportion biblique sont légions, à l'instar de la nature de "dieu" ; à chaque fois que je passe au Rocher à la Vache, un chaos de pierre autrefois consacré à Bénélos et aujourd'hui consacré à l'archange Saint Michel, mes yeux tombent sur ce panneau :






Et à chaque fois, je râle; je grommelle, je m'indigne du mensonge inscrit en toutes lettres sur ce foutu panneau.

"Le christ sera mis à mort et les sacrifice seront abolis" Ptie de Daniel.

D'abord ce n'est pas n'est pas du tout le texte exact de ladite prophétie : cet aphorisme présenté comme la preuve que Jésus est bien le messie attendu par Israël et que le Dieu qu'il adore est bien le dieu unique des Juifs est la conclusion d'un syllogisme fruit d'une rhétorique tordue qui ne fonctionne que si on laisse des intermédiaires entre le texte et soi-même l'interpréter à votre place...

Le texte exact c'est :


26 Et parmi ces 70 semaines un oint sera retranché et (il n'aura) pas (de successeur) ; un peuple, d'un prince qui viendra, détruira la ville et le sanctuaire ; sa fin (sera) dans l'inondation ; et jusqu'à la fin est décrétée la guerre des solitudes.
27 Une semaine confirmera l'alliance à plusieurs ; la moitié de la semaine fera cesser le sacrifice et l'offrande, et sur l'aile (du temple sera) l'horreur du dévastateur, jusqu'à ce que la consommation et le châtiment se répandent sur le dévastateur.


Ce qui n'est pas du tout la même chose, vous en conviendrez.

Dans la tête des catholiques, l'oint est le christ, donc, une fois lui mis à mort par les Romain ("un peuple, d'un prince qui viendra détruira la ville et le sanctuaire"), le sacrifice et l'offrande cesseront. Alors ils ont beau jeu de dire : "ouèche ouèche, t'as vu, on a trop trop raison, d'la balle ! Les Romains ont rasé le temple en 70 après Jesus Christ et donc les sacrifices ont cessé, puisqu'ils ne pouvaient être effectué que dans le Temple de Jérusalem"... Très bien, mais alors, où est la fameuse inondation dont parle aussi Daniel, les gars ?! Et là, ces pignoufs sortent le second aphorisme apposé à cette plaque :

"... d'un coup de lance et aussitôt il en sortit du sang et de l'eau"

Et voilà comment on peut faire dire à peu près n'importe quoi à un discours prophétique : c'est le Christ l'inondation, puisque l'eau est sortie de son, flanc au moment de sa mort !!!

Il n'y a qu'un tout petit problème avec ce fanatisme catholique à prouver que Jesus est bien le messie des prophéties, que les catholiques s'empressent de pousser sous le tapis avec le balais de leurs interprétations toutes plus débiles les unes que les autres : les sacrifices n'ont absolument pas été aboli avec la mort du Christ.

La mort du Christ elle-même est considérée par les catholiques comme un sacrifice volontaire ; en montant à Jérusalem, Jésus devient le sacrifice ultime le bouc émissaire qu'il a été pris pour habitude de sacrifier à la gloire de ce fameux dieu unique dès Abraham.

Or Jesus n'est pas le dernier sacrifice, mais le premier d'une très très longue série. Un sacrifice d'un tout nouveau genre, le sacrifice volontaire, recherché par ce qu'on appelle les martyre de la foi, dans au moins deux sur trois des religions dites du père...

Dans la chrétienté, les chrétiens vont à l'exemple de leur saint patron se livrer à leur bourreaux volontairement devenant objet de sacrifice, pour la sauvegarde de leur foi... Plus on les martyrise, plus ils se croient assurés d'accéder au paradis : Dieu le père des chrétiens entretien une véritable relation d'amour sado-masochiste avec les sujets de son "amour".

Dans le monde musulman, le jihad, c'est-à-dire la guerre sainte, donne accès à ce paradis : mourir en combattant pour sa foi assure les 99 vierges (à qui on ne demande par leur avis, d'ailleurs; ces putes n'ont qu'à fermer leur bouche et donner leurs hymens bien poliment; ah mais!) qui accueilleront celui qui meurt en martyr pour propager cette maladie mentale qu'est la foi en l'Unique.

On pourrait croire que les Juifs échappent à cette règle du sacrifice, mais ce n'est pas le cas; c'est même le judaïsme l'initiateur de cette étrange hérésie. La première fois que j'ai entendu parler de cette croyance, c'était dans le film Les Patriotes de Eric Rochant :










Donc dieu testerait les Juifs en faisant souffrir pour voir s'ils restent humains malgré les épreuves. D'ailleurs on parle assez abusivement de holocauste, pour évoquer la solution finale inventée par Hitler et ses potes pour régler définitivement la question juive. Or un holocauste, c'est un sacrifice, comme vous le signale wikipédia : Un holocauste (grec ancien : ὁλόκαυστος ; de ὅλος, entier + καύστος, brûlé)1 est, dans la Grèce antique, un sacrifice où l'offrande est entièrement consumée.

Et pourquoi les Européen se mettent-ils à utiliser ce terme pour parler de la Shoah ? Je vous cite l'article Wikipédia en question :

Dès 1894, Bernard Lazare parle d'« holocauste » pour évoquer les Juifs brûlés vifs pendant la Peste noire, au Moyen Âge : « Quand la peste noire ou la faim sévissait, on offrait les Juifs en holocauste à la divinité irritée. »12,Note 4,Note 5.

En 1937, c'est ce terme qui vient à Max Jacob, dans l'idée qu'il s'agit d'un sacrifice voulu par Dieu, pour désigner ce qu'il ne comprend pas devoir être un projet d'extermination totale, dont il sera lui-même la victime : « Les juifs pour durer doivent souffrir; la douleur est le sucre qui conserve, comme tu sais. Chacun d'eux souffre, holocauste pour la race. »13

En 1978, aux États-Unis une série télévisée de fiction consacrée au génocide des Juifs assassinés par les nazis est intitulée Holocauste et popularise ce terme. 


Ce sont donc des catholiques qui après s'être sacrifiés eux-mêmes pendant plusieurs générations (365 victimes au moins, une par jour calendaire... vous savez, ce qu'on appelle l'éphéméride, la glorification du saint du jour; en général un martyre de la foi) jusqu'à réussir à imposer leur religion comme unique en Europe, se sont mis à sacrifier d'autres êtres humains pour complaire à leur dieu qui n'avait plus grand chose de biblique, en dehors d'un goût extrêmement prononcer pour le sang et la souffrance d'autrui.

Que signifie ce court exposé du jour ?

Eh bien ma foi que non, Jésus Christ n'est pas du tout le Messie d'Israël. La preuve, les sacrifices n'ont pas été abolis avec sa mise à mort, bien au contraire, ils n'ont fait que se multiplier de siècle en siècle, en prenant des formes diverse... Ce pauvre mec-là n'était le fils de Dieu que dans sa tête, et s'il l'avait été, à un moment ou à un autre, il aurait dû au moins sourciller en l'écoutant lui chuchoter d'aller se sacrifier pendant la pâques à Jerusalem... Voilà ou ça mène, d'écouter ses voix intérieures quand on est bipolaire avec une pitite tendance schizophrénique, et d'obéir à un dieu qui aime le sang et la souffrance de ses sujets : pile poil sur une croix à se lamenter pathétiquement : Eloï, Eloï, lama sabachthani ?

Le dieu des Juifs lui au moins a eu la très grande bonté (SIC !!!) de proposer à Abraham de sacrifier un animal à la place de son gosse (Sic, parce que ça signifie quand même qu'Abraham ait allé arracher un agneau à sa mère, et fait fi des pleurs de la maman mouton le suppliant d'épargner son enfant, fait fi des pleurs de l'agneau le suppliant de le laisser vivre, pour l'égorger afin de faire plaisir à un dieu qui venait quand même de lui suggérer de tuer son propre gosse, juste pour voir s'il allait lui obéir... GG, Dieu, GG !!! ^^)...

Le dieu des chrétiens lui est très très très proche des dieux solaires de l'Amérique Latine, à qui on sacrifiait des humains ; il se repaît visiblement de la souffrance et du sang, et ouvre les portes de son fameux paradis d'après décès qu'à ceux qui lui sacrifient pour le glorifier, que ce soit eux-même, à travers le martyre, mais aussi à travers la pénitence dont les catholiques sont si friands, avec leur cilices, et leurs rosaires, ou que ce soit les autres, en érigeant des bûchers pour faire cramer tout ceux qui ne sont pas d'accord avec eux, tous ceux qui sont coupables d'un truc qui s'est passé il y a deux mille ans, un truc qui est arrivé à un type qui leur a enjoint de pardonner et de tendre l'autre joue, par dessus le marché, tous ceux qui emprisonnent le tombeau du Christ (les chrétiens ont fait un lieu de pèlerinage pour lequel ils ont massacré de l'infidèle adult femme et enfants compris, mis à sac d'autres chrétien avec le siège de Constantinople, croisade après croisade sans ciller, tout ça pour la soi-disant sainteté d'un tombeau qui par définition ne contient rien de sacré, puisque Jésus est sensé être ressuscité d'après leurs théories... Vous voyez la débilité profonde de leur raisonnement ?!)...

Alors p'tite lumière perdue dans l'immensité des tenèbres qui t'entourent...
Crois-tu toujours que tu es unique malgré les millions d'étoiles qui t'entourent ?

Mouhahahahahahaha...