jeudi 28 février 2019

Massacre à la tronçonneuse

Mais que vois-je à l'horizon ? Le cul d'une pauvre forêt sauvagement rasée par des exploiteurs intensifs qui ne lègueront aux futures générations qu'un désert, parce que qu'eux c'est le pognon d'abord et après eux le déluge, quoi, mayrde !

J'ai pleuré en chantant une oraison funèbre en contemplant ce massacre... La sève de ces pauvres pins n'était même pas encore sèche...

Vous, vous voyez rien qu'un tas de bois qui ne provoque aucune sorte d'empathie en vous, tant vous êtes centrés sur vous-même et vos petits besoins personnels sensés primer sur tout le reste de votre univers...

Moi je vois des cadavres d'être vivants fauchés en pleine croissance, qui, comme ils ont le malheur d'être des végétaux souffrent sous un soleil de plomb jusqu'à ce qu'ils sèchent... Tout ça pour qu'un pignouf puisse s'asseoir sur un nouveau tas de pognon dont il sera trop trop trop fier...

Je vous déteste, tous, jusqu'au dernier ; il n'y a rien à sauver dans l'humanité.

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