En 1977, j'avais déjà peur de m'égarer.
Aujourd'hui j'ai marché si vite. J'avais pas vu le temps passer et le mur du son, lui aussi, est sur le point de s'écrouler.
C'est la guerre avec ma mère qui s'éternise mais finit par s'échauffer.
En 1977, j'me dis que tout peut arriver. J'aimerais te
revoir me dire que l'on ne se quittera jamais.
En 1977, j'me dis que j'n'ai pas peur d'essayer. J'aimerais
me faire fille, & toi ça te fait rigoler.
En 1977, retrouver la cours de la maternelle. Revoir Giscard qui
cogite & prendre sa pile au mois de Mai. Le sang de
L'Afrique s'écoule n'a pas encore coaguler. Et ma mère qui
resserre les vis de sa peau lisse et de son assise.
En 1977, on a tous envie de rêver. Parler de la révolution
même si elle ne viendra jamais.
En 1977, retrouver le gout de son lait. Être aimée enfin,
cesser de la fuir & puis l'embrasser dans son giron. Aller
toujours un peu moins vite.
Expliquer à tout les gamins
qu'il faut profiter de ces heures et puis filer à cent à
l'heure sur l'autoroute jusqu'à la mer & s’arrêter juste
avant la nuit. Avant d'attraper la colère & faire semblant
d'être endormi.
En 1977.
En 1977.
(crédit paroles Mickey 3D)
JUIN 1978 - NIGERIA L'OGRE EST DÉJÀ PASSÉ PAR LA...
… Oui, Madame
Elle tourne en des milliers de pas
Qui ne mènent nulle part
Dans un monde de béton
Aux arbres de barreaux fleuris
Fleuris
De désespoir
… Inhumaine rétrécie, sans aucun lendemain
Sa pitance est glissée sous une grille à terre
Et dans un bol l'eau, pour qu'elle se désaltère
Elle est seule
Sans soleil
… Et n'a même plus son ombre
Infidèle compagne, elle s'en est allée
Refusant d'être esclave de cette vivante mort-née
Elle tourne, elle tourne, elle tournera toujours
Jusqu'au jour où vaincue en animal blessé
Après avoir gémi en une unique plainte
Elle tombera à terre et se laissera crever
Pour trouver dans la mort, sa seule liberté
… Rue Jean-François Belbéoch
Un jour de mars 78'
Où j'existais si peu
Que je n'étais même pas "personne"
Rue Jean-François Belbéoch
Un jour de mars 78'
Où j'existais si peu
François
Roussille
… Je vous vois une larme
Pourquoi vous attrister?
Pauvre chienne, me dîtes-vous
En voilà une erreur
Mais c'est une femme, Madame
Elle est emprisonnée
Par celui que vos pairs n'ont jamais condamné
En rendant la justice au nom de la présomption d'innocence
Liberté
… Et Rue Jean-François Belbéoch
Un jour de mars 78'
Où j'existais si peu
Que je n'étais même pas "personne"
Rue Jean-François Belbéoch
Un jour de mars 78'
Où j'existais si peu
François
Roussille
… Elle tourne en des milliers de pas
Qui ne mènent nulle part
Dans un monde de béton
Aux arbres de barreaux fleuris
… Inhumaine rétrécie, sans aucun lendemain
Sa pitance est glissée sous une grille à terre
Et dans un bol l'eau, pour qu'elle se désaltère
Elle est seule
Sans soleil
… Et Rue Jean-François Belbéoch
Un jour de mars 78'
Où j'existais si peu
Que je n'étais même pas "personne"
Rue Jean-François Belbéoch
Un jour de mars 78'
Où j'existais si peu
François
Roussille
François
Roussille
… Je vous vois une larme
Pourquoi vous attrister?
Pauvre chienne, me dîtes-vous
En voilà une erreur
C'est une femme, Madame
Elle est emprisonné
… Par celui que vos pairs n'ont jamais condamné
François
En rendant la justice au nom de la présomption d'innocence
Roussille
… Elle tourne, elle tourne, elle tournera toujours
François
Jusqu'au jour où vaincue en animal blessée
Roussille
Elle tombera à terre et se laissera crever
… La seule chose qu'j'sais
C'est qu'je suis dans une
Une cellule dont on n's'évade pas
(crédit paroles : TRUST Paroliers : Norbert Krief / Jacques Mesrine)
Et puis le trou, la chute, et...
CA COMMENCE...
LES DÉPARTS LES RETOURS LES "ON S'EN VA LA MAINTENANT ON PART ICI... ALLEZ ALLEZ... SOIS UNE BONNE PETITE FILLE OBÉISSANTE, DÉMERDE-TOI POUR NE PAS ME FAIRE HONTE AVEC DE MAUVAISES NOTES..."
JE TE HAIS MAMAN
JE TE HAIS PAPA
JE TE HAIS JH
TOI TA FEMME TA FILLE
TA MÈRE QUI TE DONNE TOUT EN NE ME LAISSANT RIEN
TA PETITE FAMILLE BIEN PROPRE BIEN NETTE QUI TE CACHE
TOI L'OGRE QUI A REMPLACÉ L'OGRE