Une note est arrivée dans mon courrier le jeudi 25 février 2021, qui m'a donné tant d'espoir...
Alors samedi à 13h37, je me précipite, pleine d'espoir...
Je fais le tour des lieux pour trouver un poste d'observation à l'ombre pour me protéger ma peau si fragilisée par mes problèmes auto-immune du soleil qui promet d'être printanier...
:S Et je découvre non sans amertume enfin quel mouvement politique d'autocrate rêvant de pouvoir présidentiel se trouve derrière ce qui aurait dû être une insurrection citoyenne... :/
Dommage le slogan était bien trouvé :
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| Tiens, une moto qui s'en va faire un petit cross dans les Carrières de Bernugat, vous savez là où c'est strictement interdit à tout véhicule motorisé |
Le rassemblement citoyen tourne alors au meeting politique avec présentation des futurs candidats locaux pour les régionales :
J'assiste au départ d'un cortège sensé réveiller les gildasiens mais vu le parcours choisi, leurs rangs ont bien peu de chance d'enfler
Je choisis donc un endroit stratégique pour observer leur retour :
Profitant d'un bel Hanami en attendant :
Mais les choses sérieuses se précisent :
Le cortège revient vers la place, alors que moi je pleure, sachant mes 3000 pauvres petits cochons ne seront pas sauvés...
Et alors, cerise sur le gâteau de mon amertume, pompon des pompons, comble de tous les combles possibles et inimaginables... Je me suis vu dénoncée par un Zadiste aux gendarmes présents :
Qui leur a expliqué trouver ma présence bizarre, parce que je prenais toutes ces photos, et pire, oh la la, tellement pire, j'étais déjà présente la semaine précédente à la manifestation contre le projet d'insertion des prisonniers... Mais qui étais-je donc à la fin et dans quel but je prenais donc autant de photos ?!
Ca a dû bien faire rigoler les gendarmes, les Zadistes en mode dénonciation d'autrui au-delà des truies, d'autant plus qu'ils savent parfaitement qui je suis, ce que je fais là, pourquoi je prends autant de photos, et qu'il existe de toutes façons aucune loi ne me l'interdisant. Ils me conseillent même quant à ce que j'ai ou pas le droit de publier afin de ne pas me mettre précisément hors la loi...
Moi personnellement, ça ne m'a pas fait rire, plutôt pleurer : la semaine d'avant on m'a dit de rentrer chez moi, parce que mes cheveux sont trop frisés pour que je puisse prétendre être gildasienne de souche, et la semaine dernière, on aurait bien voulu que je rentre chez moi parce que je suis si bizarre...
Je me sens si constamment à la marge, contrainte à vous regardez vivre pendant que moi, tout ce qu'on m'autorise au fond, c'est d'attendre de mourir pour débarrasser définitivement le plancher de vos vies tellement plus importantes que la mienne... Mais si j'y réfléchis bien, je vous observe parce que c'est vous qui tournez en rond dans votre bocal, ne vous rendant pas compte que votre état est bien plus triste que le mien, parce que c'est vous qui le bâtissez, brique par brique, le mur dans lequel cette civilisation à laquelle vous êtes si fiers d'appartenir va se briser... Votre destinée est tellement plus étrange que la mienne, au fond.
Pour finir, l'un d'entre vous a osé venir me voir pour me demander ce que je faisais là, pourquoi je prenais autant de photos, etc. Il m'a voulu me faire dire que j'étais contre l'insertion des prisonniers, et pour l'extension de la ferme de 1500 à 3000 cochons, et j''ai fini par rétorquer que je suis une mémoire vive de Saint Gildas des Bois. Je ne suis pas là pour prendre parti, de toutes façons, et cartainement par pour "La Republique, c'est moâââââââââ".
Et puis tous ces gens tellement révoltés anti-système et si résolument populistes qu'ils en sont dangereux se sont efforcés de provoquer les force de l'ordre présente, alors que le rassemblement se délitait lentement, chacun ramenant sa p'tite révolte inutile chez lui ; les neuj' se sont démasqués, en faisant les clowns sur les bacs à fleur de la place, pile devant les membres du PSIG, dont j'ai véritablement admiré le sang-froid, et là, je garde les photos pour moi...
Frustrés que les gendarmes n'aient pas bougé un orteil devant leur efforts idiots, stupides et clairement peu citoyens, ces malheureux en ont été réduit à nous laisser nous ont laissé un petit souvenir de leur passage après la tombée de la nuit :
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Je vous garantie que je ne suis pas prête à abandonner les Verts et les Roses pour les Rouges orangé/Turquoise à la lettre Phi...
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