Sur le trajet j'ai croisé la route d'un météore relativement rare et très difficile à photographier, l'arc-en-brouillard :
C'est rigoureusement le même phénomène optique que l'arc-en-ciel, une réfraction de la lumière liée à la façon dont la lumière rebondit sur les gouttes d'eau saturant le ciel ; sauf que l'eau n'étant pas de pluie, mais de brouillard, la densité de l'eau présente empêche les couleurs de se décomposer en se refractant sur les goutelettes, et vous pouvez alors admirer un magnifique arc bien blanc si vous êtes attentifs.
Pour ceux qui ont du mal à percevoir le phénomène sur mes clichés pourris, je vous l'ai souligné ici :
Après, je suis passée par les Marais Salants, ce qui m'a donné l'occasion de faire des photos superbes, dont je vous mets ci-après mes deux préférées :
Joli non ?
Bon, j'ai très gros faible pour celle ci-dessous :
A mon arrivée à la plage de la Turballe (garée rue du Commandant Bourdais), une pitite surprise m'attendait lors de ma quête du cailloux à trous, puisque j'ai trouvé mon chiffre, le 6 en pierre :
Je vais jusqu'à l'amer blanc, je reviens, j'ai trouvé un millier de chose, du flacon de médicament à la plume de buse en passant par des coquillages, des tonnes de bébés physalis, j'ai chanté à me briser la voix pour mon bel amant l'Océan, mais de cailloux à trou, point... Imaginez ma déception...
Et puis, j'avise le dernier placier sur la plage à hauteur de l'ancienne appart de ma mère, j'y trouve un magnifique morceau de granit rose roulé, moitié gros grains moitié grains fin qui va me servir en lithothérapie, que le rose ça soigne et le granit vous transmet ses vertus de ROC...
Et là, magie de ma vie rêvée avec un seul archange...
TA-DAM !
Le caillou à trou, le seul le vrai l'unique, celui qui permet de voir les fées, donc les ange, qui m'attendait tranquillement à un mètre de mon point de départ, pour ponctuer ma balade de sa magie si rare...
Tandis que je remontais vers ma voiture, un corbeau m'a salué trois fois de son cri grave et sage : Raven la Celte Morrigan m'honorait de sa bénédiction en cette nouvelle année...
Que de bons présages pour contrecarrer l'odieux diagnostique qui m'a été délivré lundi...
Oui cette année sera bonne, malgré tout et rien, je le sens... J'écris un livre que je vais finir, et qui me permet de ventiler tout ce que mes parents ont scellé en moi de douloureux et de maléfique...
Et puis en 2020, je vais avoir 46 ans et ma mère 74...
C'est un chiasme surprenant, qui me permet d'affirmer et de croire au changement : ma mère est de 1946 et moi de 1974...
Tables are about to turn, mum who's not my Mother.
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