En 1974, je nais à Bruxelles, 1er district.
Ce n'est pas un hasard.
A l'époque, mon père a accepté un boulot pour installer du ferroviaire minier afin de contribuer à l'exploitation de la bauxite via un consortium américano-franco-belge, sur la côte au nord ouest de Konakry, dans une petite cité sans défense, Kamsar.
Ma mère cherche désespérément à avoir un enfant, pour des raisons qui continuent à demeurer obscures à mes yeux puis que :
1) elle n’aimait pas mon père, ce qu'elle adorait en lui c'était le fait d'avoir détourné l'amour de son beau-frère à l'encontre de cette sœur aînée qu'elle haïssait et qu'elle s'apprêtait à humilier en épousant celui qui avait été son mari.
2) Avoir des enfants la dirigeait dans un cul-de-sac féminin typique de son époque contre lequel elle était révoltée, celui auquel avait été acculé sa propre génitrice, devenu mère au foyer pour éviter l'humiliante carrière sociale de fille-mère honnie des années quarante, alors que ma mère voulait prétendre être indépendante et avait décidé de faire carrière comme infirmière, une perspective totalement incompatible avec le fait de pondre des chiards.
Passons.
La Nature avait bien compris que ma génitrice n'était pas faite pour faire des gosses, et, comme sa propre mère, elle enchaînait les fausses couches.
La dernière avant ma venue fut éprouvante et surtout totalement de la
faute de mon père : une soirée « chez monsieur l'Ambassadeur »
avec petits fours et champagne importés par valise diplomatique mais sans les
Ferrero Rochers qui ont rendu célèbres ces soirées lors des campagnes
publicitaires dans les années 80 était programmée, et monsieur l'ingénieur
était attendu à Konakry avec sa "+ 1", en l'occurrence cette colorée délicieuse compagne tellement amusante avec
son langage vulgaire et ses façons directes choquantes certes mais tellement égayantes ; que voulez-vous, les francophones expatriés en Afrique,
étaient de trop bourgeoise extraction pur être habitués à de tels excès
langagiers, et elle était jolie, en plus, la Christiane Maryse Jeanne, ce qui
ne gâchait rien ; ah ben on s'amuse comme on peut, lorsqu'on s'ennuie au
fin fond de l'Afrique, dont on exploite éhontément les richesses en bon néo-colonial
méprisant les autochtones si ignorant du tas d'or, enfin de bauxite en
l'occurrence, sur lesquels ils sont assis, ces sauvages toujours aussi peu
civilisés après pourtant tant de décennies de colonisation...
Pour Rallier Kamsar à Konakry, il faut emprunter une piste de
brousse, c'est-à-dire une route de terre battue que les pluies saisonnières
rigolent d'années en années, créant un tape-cul d'à peine moins de cent
kilomètres qui se font en trois heures, et le trajet s'effectue en jeep, véhicule assurément adapté pour
trimballer des officiers en zone de guerre, mais largement moins pour emmener
une femme venant d'attaquer son sixième mois de grossesse.
Ma mère le sait. Pourtant, elle décide que si, allez, on y va, se la péter en robe de soirée chez monsieur l'Ambassadeur.
Pourquoi ?
L'appât du gain.
Si, si, l'appât du gain.
Elle ne parle pas un mot d'anglais, mais comprend parfaitement le langage universel du pognon.
Or les Américains du consortium ont l’œil sur son ingénieur d'engrosseur. Les amerloques lui font un pont d'or pour aller bosser avec eux, et elle ne désespère pas de convaincre sa bourrique de futur époux d'accepter leur proposition de trahir la CGEE ALSTHOM pour rallier leur boite où on leur fait miroiter plus de pognon pour le débaucher que mon père n'en gagnera jamais sur l'intégralité du reste de sa carrière...
Mais pour cela, il faut qu'elle paraisse dans son superbe fourreau jaune au
bras de son imbécile de mec, qu'elle papillonne des yeux en lui
susurrant : « Allons, Poussin... Allons in America, man... On va se faire des gonades en or, mon
amour ».
Camara notre boy, si si, c'est à ce titre qu'il était engagé pour compter dans le personnel de notre maisonnée, est fils de sorcier ; or en les voyant se préparer à partir, il est inquiet. Son instinct, jamais pris en défaut lui hurle : "Madame va mourir, si elle part ce soir".
L'intuition du sorcier africain ?
la superstition du fétichiste...
La logique de l'homme dans les bras duquel elle a pleuré ses deux précédents fœtus évacués dans un flux de sang inquiétant.
Il se propose comme chauffeur de la jeep. Il est boy, pas
chauffeur, mon père refuse. Il insiste pour venir, ma mère qui compte sur lui
pour tout, convainc son époux de le laisser les accompagner.
Au bout de vingt bornes de piste, il se produit ce qui devait se produire : ma mère perd les eaux, le fœtus, mais pas seulement : elle se met à saigner si abondamment qu'à ce rythme là, en une heure, c'est plié.
Mon père panique, conscient que le temps de rebrousser chemin, sa femme est morte, et le temps de rallier la clinique décatie de Konakry, le résultat est le même.
Camara prend les choses en main : il s'éloigne, cueille les bonnes plantes, les mâche pour en faire un cataplasme qu'il introduit dans la cavité vaginale, et chante ses mélopées magiques, auxquelles mon père n'a beau ne pas croire, il est assez désespéré pour ne pas les interdire alors que ses ascendants religieux lui intime de condamner la sorcellerie.
Que faire d'autre, de toutes façons ?
Regarder sa femme mourir d'une hémorragie fatale ?!
Camara n'était pas fils de sorcier initié aux rites malinkés les plus résistants à l'islamisation de son pays pour des prunes, mais pour une brune, ma mère : son savoir ancestral la sauva cette nuit là.
Il prit aussi soin du fœtus que ma mère était choquée de voir si parfaitement formé et si totalement et irrémédiablement mort.
Mes parents laissèrent Camara faire ce qu'il convenait de faire, quand bien même aucun des deux ne comprirent que ce qu'il était en train de faire allait agir sur mon existence future. Il est des choses de ce monde que nous autres occidentaux ne sommes pas avec notre cartésianisme prêt à comprendre ni même à admettre.
Il a même dégoté dans les jours suivants un bébé biche qu'elle pût pouponner à la place de l'enfant mort-né, ce qui lui a évité de partir en vrille quelques mois trop tôt...
Bientôt ma mère fut prête à reprendre la route. Naturellement en arrivant à Konakry, il ne fut pas question d'aller chez monsieur l'ambassadeur : trop de sang sur son élégant fourreau définitivement ruiné; ça, ça aurait définitivement ruiné la réputation de mon futur géniteur qui tenait tellement à son boulot d'ingénieur.
A la clinique, les médecins hochèrent la tête : Camara avait fait
un bon boulot, un très bon boulot. Pas avec la sorcellerie... Avec le cataplasme de plantes, une association d'hémostatiques qui avait permis à ma mère de coaguler au lieu de se vider de son sang...
Je fus la prochaine, et Camara s'était juré que non seulement
je naîtrais à terme en parfaitement santé mais encore rien ne m'arriverait
jamais ; il me lia à un esprit d'une puissance dont vous n'avez pas idée.
Mais cela, c'est une autre histoire.
En fait, quand j'ai commencé ce billet, je voulais vous parler d'immigration. Quand j'entends les gens parler, mal parler d'immigration, j'ai envie de les frapper.
Parde qu'en réalité, l'asile, vous le leur devez.
Ils l'ont payé, et cher, ce droit d'asile que vous leur dédaignez avec tant d'obstination.
Pourquoi ?
Mais parce que ça faite des siècles que vous l'exploitez, l'Afrique.
Vous le leur devez leur asile en France, messieurs-dames, parce que des gens comme mon père ont éhontément exploité leurs ressources pendant des décennies. Et quand l'exploitation n'est devenue « plus assez rentable », on est partis.
Sans retourner.
Et surtout sans
rien dépolluer.
Vous savez à quoi ressemble ce qui étaient des mangroves
poissonneuses qui nourrissaient des milliers de personnes, avant qu'on vienne y
balancer des boues rouges toxiques pendant des décennies ?
A ça.
"sourece : https://www.lexpress.fr/monde/afrique/guinee-l-exploitation-de-la-bauxite-une-malediction-pour-la-population_2118878.html
La "malédiction" de la bauxite
Or rouge. Ce pays d'Afrique de l'ouest profite de la plus grosse réserve mondiale de ce minerai, dont on tire l'aluminium. Mais la production de ce minerai cause de graves atteintes aux droits humains et à l'environnement.
Sidy Yansané
Publié le 24/02/2020 à 16:00, mis à jour le 26/02/2020 à 19:04
"L'État guinéen n'est plus en mesure de réglementer correctement cette activité en plein boom", estime Jim Wormington, spécialiste de l'Afrique de l'Ouest à Human Rights Watch. |
GEORGES GOBET/AFP
La Guinée peut-elle conjurer la "malédiction des ressources naturelles" ? Comme beaucoup d'autres pays du continent, ce "petit" pays d'Afrique de l'Ouest semble plus pâtir de sa richesse en matières premières qu'en tirer profit : exploitation hors de contrôle, dégâts humains et environnementaux... À tel point que le président Alpha Condé, dont le second mandat arrive à terme en novembre prochain, a un jour qualifié la situation de "scandale géologique, dont les ressources n'ont jamais profité à la population".
Vous avez détruit leur pays, leur vie, leur avenir pour quelques points de PIB.
Les rails que mon père a fait construire pour le consortium, avec les loco d'époque... O_o
Alors quand vous êtes tentés d'accuser les migrants de tous les maux, à commencer par ôter le pain de la bouche des français, en passant par le viol de vos enfants que vous êtes les premiers à sodomiser...
Rappelez-vous.
Rappelez-vous que vous avez commencé par leur voler leur jeunesse pour avoir des esclaves capables de résister à vos mauvais traitements et vos maladies dans vos plantations de sucre, de chocolat et de café.
Rappelez-vous que vous avez ensuite conquis leur territoires sous prétexte de leur apporter une civilisation dont ils n'ont jamais vu la couleur tout au long de votre hégémonie en territoire arbitrairement décidé vôtre, tout ça pour vous donner des débouchés pour votre commerce, des matières premières pour vos industries, de l'emploi pour vos ouvriers...
Rappelez-vous qu'après qu'ils aient obtenu leurs indépendances, vous avez corrompu leurs gouvernements successifs, quitte à mettre en place des gouvernements acceptant de signer vos contrats pour exploiter leurs richesses minières...
Rappelez-vous que quand c'est devenu trop cher à exploiter, vous vous êtes lâchement barrés sans rien dépolluer, laissant derrière vous un champ de ruine qui actuellement les affame.
GUINÉE : Réseau environnement bauxite élabore son plan pour protéger la biodiversité
Par Jean Marie Takouleu - Publié le / Modifié le
Six entreprises exerçant dans la région minière de Boké, à l’ouest de la Guinée, se sont regroupées le 22 mai 2018 pour créer le Réseau environnement bauxite (REB). Mise en place sous l’égide de la Chambre des mines de Guinée (CMG), l’objectif du REB est de mieux gérer les impacts cumulés de l’exploitation minière sur la biodiversité. Pour ce faire, le réseau s’est entouré des conseils et de l’expertise du bureau d’étude Biotope afin d’élaborer concrètement son plan d’action.
La bauxite, pilier actuel de la croissance guinéenne, est essentiellement extraite dans la région de Boké, à l’ouest de la Guinée. Pour le meilleur et (parfois) pour le pire. Car les impacts environnementaux peuvent être ravageurs. Or, c’est justement pour mieux gérer ces impacts sur la biodiversité que, à l’initiative de la CBG (Compagnie de Bauxites de Guinée) et de la GAC (Guinea Alumina Corporation) en février 2018 et sous l’égide de la Chambre des mines de Guinée (CMG), six entreprises minières (sur les quatorze opérant dans la région) se sont donné la main pour créer, le 22 mai 2018, le Réseau environnement bauxite (REB). L’initiative est d’autant plus remarquable qu’il s’agit d’une première guinéenne qui, si elle tient toutes ses promesses et comporte des garanties sérieuses, pourrait préfigurer une toute nouvelle manière d’exploiter ce minerai qui est à la base de toute la production d’aluminium.
Pour la Guinée, l’enjeu est vital
Troisième plus gros producteur mondial de bauxite, avec un tiers des réserves mondiales prouvées, le minerai rouge de la région de Boké attire les Australiens, les Britanniques, les Émiratis, les Français, les Indiens, les Russes et surtout… les Chinois. Depuis que, pour des raisons environnementales et sanitaires, l’Indonésie, en 2014, puis la Malaisie, en 2016, ont interrompu leurs exportations de bauxite vers la Chine (premier consommateur d’aluminium de la planète) la Guinée est devenue son principal fournisseur. En quelques années la production de bauxite du pays a explosé. Rien qu’en 2017, elle a augmenté de près de 40 %, passant à 43 millions de tonnes. Et le président, Alpha Condé, ne compte pas en rester là : il a décidé de fonder les ambitions de développement du pays sur l’extraction du minerai rouge. L’objectif immédiat est d’atteindre la production 60 millions de tonnes de bauxite d’ici 2020. Dans sa tentative de structurer l’activité au bénéfice du pays et éviter une nouvelle « malédiction des ressources », le gouvernement a mené avec un certain succès une refonte du code minier en 2011 et tente de développer localement la production d’alumine et même d’aluminium qui pourrait offrir une vraie valeur ajoutée et entraîner un surcroît d’emploi, peut-être à même de calmer la contestation des populations locales qui s’estiment lésées dans le partage des richesses. Reste donc la question environnementale qui risque de freiner ces grands desseins, surtout pour un pays qui affichait des ambitions exemplaires au moment de la COP-CBD (Convention on Biological Diversity).
Car les impacts environnementaux de l’extraction du minerai rouge sont lourds. Lors du drainage rocheux, les déchets dégagés à l’extérieur des mines produisent de l’acide sulfurique au contact de l’eau et de l’air. Et, pendant la saison des pluies, les polluants contenus dans la fameuse poussière rouge s’infiltrent dans les sols lessivés, se déplacent et peuvent alors rejoindre les nappes phréatiques ou les cours d’eau. La vie terrestre et aquatique s’en trouve très fortement impactée, car l’eau est alors polluée par différents métaux comme la bauxite, mais aussi l’arsenic, le plomb, le cuivre, le cobalt, le zinc ou encore l’argent.
Gestion de l’impact environnemental de l’exploitation minière
Dès lors, on comprend mieux l’importance cruciale pour le pays de cette journée du 22 mai 2018. Ce jour-là, les entreprises minières de la région de Boké se sont réunies sous l’égide de la CMG, mais aussi du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), pour une conférence-débat, à l’occasion de la journée mondiale de la biodiversité célébrée chaque année à cette date. À l’issue de cette manifestation, les plus gros exploitants, Guinea Alumina Corporation (GAC), Compagnie des Bauxites de Guinée (CBG), Alliance Mining Comodities (AMC), Alliance Minière Responsable (AMR), Société Minière de Boké (SMB), et Alufer ont annoncé leur initiative en faveur de la biodiversité.
Ces entreprises, réunies au sein du Réseau environnement bauxite (REB), se sont engagées à se coordonner pour mieux gérer leurs impacts sur leur environnement naturel. Elles veulent troquer leur costume de perturbateur de la biodiversité pour endosser celui de protecteur, à travers ce tout nouveau réseau. Ce regroupement doit permettre à chacun de mieux avancer vers « un développement minier responsable et inclusif ». La création du REB a fait l’objet de la signature d’un protocole qui précise l’obligation faite aux exploitants miniers de collaborer entre eux pour réduire les impacts cumulatifs de l’activité minière à Boké. Ceux-ci se sont également engagés à un changement de pratique au niveau de la planification communautaire de la gestion des terres et des ressources naturelles. Pour ce faire, les populations locales devraient à l’avenir être davantage consultées et impliquées au moment de la réalisation des études d’impact environnemental des activités minières.
Les priorités du REB
Le REB a choisi de se fixer certaines priorités, notamment le renforcement de la protection du milieu marin. Car la région minière de Boké est située à une cinquantaine de kilomètres de l’océan, relié notamment par des cours d’eau et des mangroves. Or ce dernier écosystème sert à protéger les côtes contre les agressions des tempêtes ou des cyclones, et la montée du niveau de la mer liée au réchauffement climatique. Notamment grâce aux racines émergées des arbres, les palétuviers, qui diminuent la force des vagues. Plus important encore, c’est dans ce milieu que de nombreuses espèces de poissons viennent se reproduire et assurer la croissance de leurs progénitures. Il devient donc impératif de protéger cet écosystème marin. Et sur ce point en particulier, le REB pourra compter sur le soutien du gouvernement guinéen.
Le réseau devrait également effectuer le suivi de l’érosion côtière, la biosurveillance des animaux marins et des « habitats critiques », ainsi que la réhabilitation des rizières endommagées par l’élévation du niveau de la mer.
À cela, il faut ajouter un volet formation, notamment celle d’écologues villageois. Ceux-ci devront effectuer la surveillance de la biodiversité et la gestion des ressources naturelles locales. L’autre activité préconisée dans le protocole d’entente signé entre les six entreprises minières est la création d’un corridor écologique et la plantation d’arbres qui serviront de sources d’énergie pour les communautés locales. Et, afin de donner corps à ces ambitions dans les meilleures conditions, le REB a fait appel aux spécialistes de l’entreprise Biotope.
L’apport de Biotope au travers du projet COMBO
Biotope est une entreprise spécialisée dans l’étude, la conservation et la valorisation de la biodiversité. Elle exerce cette activité en Europe, en Asie et en Afrique, notamment au Maroc, à Madagascar et au Gabon. Biotope est également présent en Guinée, où elle met en œuvre le projet Combo, financé par l’AFD, le FFEM et la fondation MAVA. Le projet se donne comme objectif de favoriser des meilleures pratiques pour concilier développement économique et conservation de la biodiversité et des services écosystémiques. Ceci implique des échanges suivis avec les autorités gouvernementales (avec la formulation d’une Stratégie nationale en la matière), les entreprises (visant l’analyse des solutions les plus pertinentes à ce niveau) et les acteurs de la société civile, dont les ONG de conservation de la nature.
C’est donc à ce titre que Catherine André, responsable du projet Combo en Guinée, a participé et animé un panel à la conférence-débat du 22 mai 2018, qui a vu la création du REB. Mais l’action de Biotope va au-delà. Elle apporte son expertise pour conseiller le Réseau environnement bauxite dans l’élaboration de son plan d’actions. La première assemblée générale du REB a eu lieu à Boffa, chez AMR, le 28 aout 2018. Espérons que cette plateforme d’échanges et de collaboration sur les bonnes pratiques environnementales et de biodiversité, pour mieux atténuer les impacts cumulatifs des activités minières, génèrera des mesures concrètes et efficaces. Elle pourrait alors servir d’exemple sur le continent à d’autres activités qui cherchent à concilier environnement et économie.
Jean Marie Takouleu
Vous êtes TOUS, TOUTES responsables de leur venue en Europe.
Bouclez-la, et accueillez-les.
Et soyez heureux qu'ils ne soient pas
vindicatifs à l'encontre de ce que vous avec eu le culot de leur faire subir
sans vergogne pendant des centaines d'années, bande de... HUMAINS.
VOUS LEUR DEVEZ LE PRIX DU SANG
VOUS AVEZ ARRACHÉ LA CHAIR DE LEURS TERRES, VOUS L'AVEZ MÂCHOUILLÉE POUR EN TIRER LE MEILLEUR, POUR CONSTRUIRE VOS VILLES, VOS ÉCONOMIES, VIVRE A FOND LA CAISSE VOS TRENTE GLORIEUSES...
ET PUIS VOUS L'AVEZ RECRACHÉE, CETTE CHAIR, EMPOISONNÉE ET STÉRILE...
VOUS LEUR DEVEZ LE PRIX DU SANG.
SOYEZ AIMABLES ET ACCUEILLANTS AVEC EUX. PARCE QUE LE PRIX DU SANG, ILS ONT LA GRANDEUR D’ÂME DE NE PAS VOUS LE RÉCLAMER.