lundi 27 janvier 2020

Après l'enivrée, la pêche à la Nivrée...






Il y a plus d'explications encore sur Wikipédia :


Les récits de voyages en Guyane citent la nivrée dès le XVIIe siècle, en décrivant l'utilisation de « bois à enyvrer ». Elle est utilisée actuellement en Amazonie chez les Achuar. 

La technique est décrite par les portugais en 1560 sous le nom de « tupi de timbò ».

La nivrée consiste à empoisonner toute l’eau d’une section de rivière, à courant lent, en y battant une liane ("hali hali") pour en libérer de la roténone, très toxique pour les poissons. La nivrée ne se pratique qu’en saison sèche quand il y a moins d’eau et après un saut sur une zone où le courant est lent. Ainsi, le poison se dilue moins et a le temps d'agir, et il est plus facile de récolter le poisson asphyxié.

Les indiens Wayana utilisent principalement des lianes du genre Lonchocarpus dont la sève contient un principe actif, la roténone qui est ichtyotoxique.

La liane la plus utilisée, nommée hali-hali en Guyane ne semble pousser que dans la forêt primaire humide du plateau des Guyane, à proximité des cours d’eau. Lorsqu’on la coupe ou l’écrase, une sève blanchâtre très odorante s’en écoule.

Un chef d'expédition et quelques hommes partent en forêt récolter les lianes dans un lieu tenu secret.

Ces lianes sont ramenées sur le lieu de pêche et écrasées et défibrées à coup de gourdins. Sur l’amont du lieu de pêche choisi, les fibres ainsi obtenues sont placées dans des katuris (sacs de palmes tressés pour la circonstance). Les katuris sont immergés à plusieurs reprises à un mètre de profondeur environ. Les lianes peuvent directement être immergées et piétinées sous l'eau qui devient alors blanche.

Le courant diffuse le poison et après quelques minutes à dix minutes environ (selon la dose), les premiers poissons asphyxiés remontent à la surface. L’action de la roténone libérée par les lianes pilées persiste plusieurs heures, après quoi elle est diluée par le courant et dégradée par la température et la lumière.

Les poissons de taille suffisante et culinairement intéressante remontent à la surface puis, asphyxiés, meurent et tombent au fond ou sont emportés par le courant. Ceux qui flottent ou sont visibles entre deux eaux sont récupérés plus en aval à partir d’une pirogue ou dans la rivière, à la main ou au harpon. Les enfants plongent parfois sous l'eau pour repérer les poissons tombés au fond. 


C'est marrant mais plus ça va, plus j'ai l'impression que tous les humains sans exception sont toxiques pour la planète...

Comment ça ?!

Ben ouais... Pour nourrir une poignée d'humain, empoisonner tout un bras de rivière, c'est quand même le summum de la fainéantise, non ? Je veux dire... C'est une pêche facile pour l'homme, mais les dégâts sont terrible pour son environnement...

Enfin, 'Tsuki, on parle là d'une technique qui ne concerne que quelques individus au fin fond de la forêt Amazonienne...

(Se gratte la tête, avant d'aller remplir un verre d'eau dans la Loire)
Bois. 
Puisque l'empoisonnement de l'eau concerne si peu de gens, tu ne risques rien à boire de l'eau qui ne vient pas d'Amazonie, non ?
Bois.
(Pose le verre devant l'Archange indécis)
Tu ne bois pas ?
Aurais-tu un doute quant à la validité de ton propre discours ?!

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