lundi 27 janvier 2020

Bibliographie

Toutes les photographies de cette mise à jour ont été prises par moi, mais celles qui l'ont été à partir de livres sont extraites de :





Stupéfiante Amazonie

L'ouvrage

Dans ce beau livre illustré, le musée Dobrée explore les substances toxiques d’Amazonie à propos de quelques objets insolites conservés dans ses réserves. Idoles improbables pour leurs découvreurs, ces curieuses « pierres des Amazones », qui ouvraient en 1958 le modeste catalogue d’une exposition alors dédiée aux Trésors d’archéologie américaine et océanienne des musées de province, rejoignent aujourd’hui le petit corpus de pierres à hallucinogènes convoité des chercheurs.
Leur fonction originelle désormais connue des chercheurs ouvre ainsi la voie d’une présentation des toxiques et de leur exploitation dans cette région du monde où la nature en est particulièrement riche, et l’on sera surpris de découvrir combien leur emploi imprègne la vie des hommes et sollicite leur ingéniosité.
Stupéfiante Amazonie, ni catalogue d’exposition ni catalogue de collections, propose une découverte originale et renouvelée de l’Amazonie grâce au fil conducteur du thème des toxiques. Après une introduction présentant le contexte géographique et historique général, l’ouvrage aborde la nature dans un chapitre de botanique et de pharmacie traitant des principales plantes toxiques locales concernées par les usages traditionnels ou novateurs, et de leurs effets maléfiques ou bénéfiques. Un parcours dans les cabinets de curiosités constitués sur le vieux continent par des générations d’explorateurs et de colons permet de situer les collections du musée Dobrée, et d’introduire le portrait d’une personnalité nantaise, représentative de l’histoire des échanges entre le Vieux et le Nouveau monde et pourvoyeuse d’une collection ici présentée, dominée par ces deux fameux ustensiles. Aliments ou parures, médecines ou poisons, excitants ou narcotiques, c’est à un véritable reportage sur les traditions amérindiennes que nous convie ensuite Stéphen Rostain aidé du photographe Serge Guiraud et d’une sélection d’objets de collections extérieures.
Avec Stupéfiante Amazonie le musée Dobrée s’inscrit dans un courant récemment illustré par l’exposition Venenum du musée des Confluences de Lyon et avec l’exposition Poisons du Palais de la Découverte de Paris, et de fait présente aussi à cette occasion une exposition à la Garenne Lemot, Précieux poisons d’Amazonie (29 mai-1er septembre 2019).
La préface de Martine Kammerer, directrice du Centre antipoison de Nantes, ramène le lecteur sur le territoire indigène, lui rappelant ainsi que la nature est universellement mêlée d’éléments bienfaisants ou nocifs parmi lesquels l’homme opère pour sa survie, son bien-être, son plaisir ou sa domination.

Les auteurs

Stéphen Rostain, archéologue directeur de recherches au CNRS, travaille depuis trente-cinq ans en Amazonie et dans la Caraïbe, où il a dirigé plusieurs programmes interdisciplinaires et internationaux. Il a publié de très nombreux articles et une vingtaine de livres scientifiques ou grand public.
Márlia Coelho-Ferreira, chercheur pharmacienne et ethnobotaniste, est responsable de collections au département botanique du Museu Paraense Emilio Goeldi, à Belém (Brésil). Depuis une vingtaine d’années elle a publié, au Brésil surtout, de très nombreuses études en ethnobotanique et en ethnopharmacologie.
Marie Fleury, ethnobotaniste spécialisée en botanique tropicale et pharmacienne, travaille depuis trente-trois ans en Guyane et dirige actuellement l’antenne du Muséum national d’Histoire naturelle à Cayenne. Elle a publié de nombreux articles et plusieurs ouvrages, notamment sur les plantes médicinales de Guyane.
André Delpuech, archéologue conservateur général du patrimoine, dirige le musée de l’Homme après avoir été longtemps en charge des collections américaines au musée du Quai Branly-Jacques Chirac.
Chrystelle Québriac, attachée de conservation du patrimoine au musée Dobrée, est responsable de la régie des collections et chargée des collections américaines et asiatiques.

Le sommaire

    • Préface de Martine Kammerer, directrice du Centre antipoison de Nantes
    • Préambule
    • L’Amazonie, là où la terre remplace la pierre par Stéphen Rostain
    • Des vertus et usages de certaines plantes d’Amazonie par Márlia Coelho-Ferreira et Marie Fleury
    • Curiosités des Amériques dans les cabinets de France par André Delpuech
    • Auguste Cullère, un archéologue nantais en Amazonie au XIXe siècle par Chrystelle Québriac
    • La collection Cullère parStéphen Rostain
    • Charles Seidler l’érudit et Martial Noé le capitaine au long cours par Chrystelle Québriac
    • Poisons : les Quatre Cavaliers de l’Amazonie par Stéphen Rostain
  • Orientation bibliographique

Les caractéristiques

22 x 28 cm, 96 pages, 120 illustrations en couleur, broché, couverture souple à rabats.
Prix 20 €.
ISBN 979-10-95263-02-9. Parution le 24 mai 2019.
Édition : Grand Patrimoine de Loire-Atlantique
Diffusion-distribution : Illustria Pollen

Où se procurer l'ouvrage ?

Disponible en librairie et dans les boutiques de Grand Patrimoine de Loire-Atlantique (Garenne Lemot, châteaux de Clisson et de Châteaubriant).
Par correspondance en écrivant à l’adresse suivante : garenne.lemot@loire-atlantique.fr.

 Et pour la Symbolique et les références mythologique, j'ai choisi :




Pour en découvrir davantage sur les sujets évoqués par l'exposition, et notamment le chamanisme, l'étude des peuples autochtones et l'usage des substance propres au voyage, je vous recommande vivement la lecture de :








Il va sans dire que je recommande des livres parce que précisément je ne cautionne pas l'usage de stupéfiants ; les lectures que je vous propose vous permettront d'en apprendre plus sur le sujet sans avoir à expérimenter par vous-même les substances (toutes illicites en France métropolitaine, par dessus le marché) ; n'oubliez pas que le type de drogue employé par les chamanes de la forêt amazonienne est dangereux pour la chimie du cerveau de quiconque ne dispose pas d'un patrimoine génétique modifié par des générations successives d'humain les ayant employé de façon courante (nous parlons ici notamment d'épigénétique)... 
De plus, l'usage de ces drogues parmi ces peuples est sacré et codifié ; il n'a aucune des vertus récréatives que nous sommes tentés de leur attribuer par lassitude de nos propres substances psychotropes (alcool)... 

Si vous vous tenez à apprendre à voyager, je vous recommande de contacter un(e) chamane mais aussi un médecin, parce qu'il faut bien vous renseigner sur les risques que vous encourrez et le coût que ça peut avoir sur votre entourage et la société, avant de tenter des expériences. 

Dans tous les cas, n'essayez jamais une substance psychotrope dans la solitude, et assurez-vous que parmi les gens avec qui vous tenterez l'expérience il y aura au moins une personne sobre DE CONFIANCE (qui ne tentera pas d'abuser de la situation à des fins personnelles, notamment parce que le viol sous psychotrope est le plus courant de tous), connaissant les effets de ce que vous prenez, qui sera non seulement capable de vous rassurer en cas de bad trip, mais aussi d'appeler les secours si votre aventure devait tourner trop court.

Bonne lecture à toutes et tous, et à bientôt...

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