lundi 13 janvier 2020

Jean-qui-sourit-hypocritement et Jean-qui-fait-rien-que-râler son au bord de la départementale 42 à se prendre pour des cakes...


A droite, un moustachu méga super agressif.

A peine ai-je posé ma voiture qu'il m'agresse : "ouais, vous z'avez pas le droit de vous garer là ! C'est interdit, ce que vous faites ! Vous gênez la circulation !!!"

Moi ? Je gêne la circulation, moi ? Pas toi, avec ta brochette de débiles au milieu de la départementale 42 (si, sans blague... Ces hasards qui n'en sont pas, mouhahaha !) sans la signalisation règlementaire pour annoncer que vous êtes en train de chasser alors que vous êtes sur une départementale ?! Mais vous vous croyez où les mecs ? Au Congo Belge dont vous seriez encore les Rois ?!

La moutarde me monte au nez d'un coup, je prends ma caisse et je la gare avec les leurs. Si ce débile avait été aimable avec moi, j'aurais juste poursuivi ma route sans relever...

Mais parce qu'il se montre agressif, je décide de les emmerder un bon coup; juste pour voir ce qu'ils vont faire. Ben finalement, ils ont pas faits grand chose, à part me traiter de bécasse et me comparer à un chien atteint de nanisme, ce qui en montre davantage sur eux que sur moi, en toute honnêteté.

Donc je pose ma caisse, j'en sors et je commence à mitrailler tout ce que je vois.

Et là, le moustachu de gauche sur la photo me rejoint, avec un air bonasse de ne pas y toucher qui cash me le fait prendre pour le très gros hypocrite qu'il est.

Et je ne me suis pas trompée...

Là il commence ses grands discours, pour argumenter en faveur de ce qui n'est pas de la chasse, mais la honte de la Chasse.

Je vous les sors pêle-mêle parce que je n'ai jamais entendu un tel tissu d'âneries cousues entre elle de fils bleus blanc rouge; parce qu'en plus je suis tombé sur du patriote de la pire des espèces, le genre de mec capable de vous sortir que le travail, c'est une valeur chrétienne alors que Jésus n'a jamais rien branlé de sa vie à part son disciple préfére ; il était beaucoup trop occupé à mendier et à faire des discours tellement incompréhensibles qu'on l'a pris pour le fils de dieu, pour aller bosser :

"Oh nous sommes là pour faire œuvre utile, nous chassons du ragondin... L'année dernière nous en avons tué 938 !"

Sans blague. Des ragondins. Mais qu'est-ce qu'il ne faut pas entendre comme biterie ! Comme si les trous du cul qui font prendre l'air à des chevaux à 70 000 boules la bestiole iraient risquer leurs précieuses papattes dans les trous créés par ces ravageurs, qu'on trouve non pas en forêt, mais en rivière, par dessus le marché... Il m'a prise pour un con ce dégénéré, mais pour un con...

Manque de pot pour lui, la Chasse je sais ce que c'est. Et je ne suis pas une anti-chasse, loin s'en faut : on est obligé de chasser, vu la quantité de sangliers et de chevreuils qui ravagent les campagnes parce qu'il n'y a pas assez de prédateurs naturels pour les réguler. Moi-même, je chasse. A l'ancienne, à l'arc. Pas avec ces armes de petits joueurs, et encore moins avec un chien... Je sais pister, traquer, et obtenir le sacrifice consenti. Vous, vous êtes une bande de branquignoles à peine bon à se mettre leur fusil dans le cul pour tirer un bon coup...

Vous voulez savoir ce qu'ils ont chassé, ces débiles, l'année dernière ?

source : https://france3-regions.francetvinfo.fr/pays-de-la-loire/loire-atlantique/foret-du-gavre-chasseurs-courre-traques-1607737.html


Forêt du Gâvre : les chasseurs à courre traqués

Une chasse à courre en forêt d'OIrléans / © CC Sigalou Flickr
Une chasse à courre en forêt d'OIrléans / © CC Sigalou Flickr

C'est une pratique très controversée : la chasse à courre. Il y en avait une, ce mardi 15 janvier, en forêt du Gâvre en Loire-Atlantique. Des militants opposés à ce genre de pratique ont mené une opération coup de poing. Ils ont fait fuir les chasseurs et sans doute sauvé la vie d'un cerf.
Par CD avec Thierry Bercault
Deux fois par semaine, ils s'invitent en forêt  pour chasser les chasseurs à courre. Ces militants, ce sont les représentants " d'Abollisons la Vénerie Aujourd'hui "(AVA), un collectif qui veut interdire la chasse à courre, une pratique ancestrale qu'ils jugent barbare.

"On ne peut pas faire de la chasse à courre propre. Le principe c'est de courser un animal jusqu'à épuisement et de le tuer dans de manière ignoble. Les animaux peuvent être dévorés vivants. Ils peuvent être noyés, ils peuvent être poignardés. Ce sont des choses que l'on ne doit plus voir aujourd'hui", déplore Jérémy Nedellec, militant au sein du collectif AVA.

Cette fois, la confrontation n'a pas pas lieu. Les chasseurs ont repéré les opposants et la présence de la caméra les fait fuir.

"C'est du 150 contre 1"


Les anti-chasse sont souvent l'objet d'agressions, se font voler le matériel qui leur sert à filmer et reçoivent même, parfois, des menaces de mort. 25 plaintes ont été déposées par l'AVA.

"On est là nous pour aider le cerf parce que dans la chasse à courre, il y a vraiment quelque chose qui n'est pas du tout équitable. C'est du 150 contre 1. C'est ça qui est particulièrement choquant dans le sens où les cavaliers, les chiens, les suiveurs qui traquent un animal", dénonce Agathe, une autre militante.

La chasse à courre ou vénerie, se pratique essentiellement dans de grosses  forêts domaniales, notamment en Sarthe. C'est l'Office National des Forêts(ONF) qui met en location son ou ses territoires, en précisant les jours et les espèces à tuer. Pour les domaines privés, se sont les propriétaires qui gèrent.

Comme la chasse traditionnelle, la pratique est réglementée par le code de l'environnement. Avec des dates d'ouverture : du 15 septembre au 31 mars.

Un arrêté ministériel référence les différentes espèces. C'est le Préfet qui fixe les espèces à prélever chaque année. On appelle cela le plan de chasse.

Particulièrement décriée, cette chasse permettrait d'assurer un équilibre entre les animaux et les jeunes pousses d'arbres.

En 2013 un projet de loi a visé à interdire la chasse à courre. Elle n'a jamais été débattue.

De nombreux pays ont interdit cette pratique que certains jugent d'un autre temps. C'est le cas de l'Allemagne, de l' Ecosse ou encore des Pays de Galles. 


T'as vu sa gueule, à ton ragondin, trou du cul ?!

 Après il m'a expliqué qu'il mangeait tous les jours les ragondins qu'il chassait,et qu'il bouffait aussi des iglous, un autre nom pour le hérisson, d'après ses dires ; là je me suis foutue de sa gueule dans les grandes largeurs ; "ah mais alors, vous mangez ce que les gitans bouffent, alors vous êtes vous même gitan, quoi..." et là il est parti tranquillou sur le nauséabond discours de droite habituel "oui, quand même y a des gens en France qui vivent à nos crochets " et là le j'ai séché un bon coup le peigne zizi : "non mais en France, on paye tous la TVA sur tout ce qu'on achète. Donc on participe tous, même quand on vit aux crochets des riches."  Sans blague...

Après il m'a demandé pourquoi je photographiais tout comme ça, et là, je lui ai dit que c'était pour bien me souvenir de tous les trous du cul que je rencontrais, ce qu'il a trouvé naturellement d'un vulgaire atroce pour une femme, normal, je n'en attendais pas moins d'un suceur de queues qui admire et protège une brochette de peigne zizi venus se la péter à cheval en forêt domaniale...

Et puis il a désigné ses potes et a osé avoir le culot de me dire : "mais si vous le prenez comme ça, je ne vais pas pouvoir vous protéger tellement plus longtemps !" et je lui ai dis que sa protection je n'en avais pas besoin, il y avait assez d'arbres et d'animaux autour de moi pour me proteger des bitards de son acabit.

Alors il est allé rejoindre ses petits camarades et tous ensemble, ils ont commencé à me railler pour me blesser...

Et je suis restée, seule contre tous, drapée dans ma dignité de Reine. C'est eux qui sont partis peu à peu. Il n'en restait plus que quelques uns lorsque, adossée à une pile de bois arraché à cette terre par des pignoufs de bûcherons, j'ai chanté, chanté pour réveiller Artémis et obtenir jugement.

Lorsque je suis remontée en voiture, le premier que j'avais photographiée m'a saluée... Je lui ai refusé ma bénédiction : tant pis pour vous, les nobliaux. Votre vestige d'un temps révolu sera bientôt définitivement derrière vous, et vous regretterez de l'avoir moquée, raillée, vilipendée, traitée de bécasse (que c'est beau une bécasse et bon, plus bon qu'un être humain), comparée à un chien nain, la 'Tsuki...

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